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31 janvier 2011

Burundi:Pancrace Cimpaye réclame la comparution de hauts dignitaires présumés assassins de Manirumva

RPA
Pancrace Cimpaye, porte-parole du parti FRODEBU, réclame la comparution devant la Justice des hauts dignitaires qui auraient trempé dans l’assassinat d’Ernest Manirumva.  
 

     Pancrace Cimpaye
« Le climat politique et sécuritaire est loin d’être assaini tant que certains hauts dignitaires ont encore peur d’être poursuivis pour plusieurs forfaits y compris l’assassinat d’Ernest Manirumva. » Propos de Pancrace Cimpaye, porte-parole du FRODEBU et directeur du journal Aube de la démocratie, aujourd’hui en exil. 

Ce dernier se réjouit du fait que les noms qu’il a cités sont revenus dans le rapport du FBI et repris également par l’avocat belge Alexis de Soif, avocat de la partie civile dans le procès de l’assassinat d’Ernest Manirumva. 
 
Rappelons que Pancrace Cimpaye a pris le chemin de l’exil suite aux menaces qu’il a reçues après avoir publié dans son journal un article où il démontrait la complicité de certains hauts cadres de la police dans l’assassinat du vice-président de l’OLUCOME. 
C.R.@2011

Burundi:Présentation des vœux de nouvel an entre leaders des partis politiques de l’opposition

RPA
Présentation des vœux de nouvel an entre leaders des partis politiques de l’opposition tout en rappelant la cause de leur lutte.

   Léonce Ngendakumana
« Le Président de la République est obligé par la Constitution du Burundi de limoger toutes les hautes autorités accusées de corruption, de violation de droits de l’homme et autres crimes» 

Interpellation de l’ADC Ikibiri lors de la présentation des vœux aux membres de cette coalition de l’opposition politique ce vendredi soir. 
Pour Léonce Ngendakumana, président du parti FRODEBU, cette coalition des partis d’opposition ne cessera de dénoncer tous les maux qui gangrènent le Burundi. 
On notera également la présence de quelques ambassadeurs représentant leurs pays au Burundi. 
                                                                                      Admin@2011

Burundi:Coupe de la CAF-Missile Fc du Gabon bat l'Interstars du Burundi (4-0)

GABONEWS
               Interstars du Burundi
Missile Football club de Libreville (Gabon) s’est imposé ce samedi, au stade Monédan de Sibang, par 4 buts à 0 face à l'Interstars du Burundi en match aller comptant pour le tour préliminaire de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). 
 6ème au classement du championnat gabonais de première division de football (D1) après 8 journées, 12 points au compteur, 3 victoires, 3 nuls, 2 défaites, Missile Fc qui effectuait son baptême de feu dans une compétition continentale a fait d’un coup d’essai un coup de maître.

Avec cette victoire sur ce score de 4-0, Missile Fc qui a entamé le championnat national de manière timorée affiche là son ambition à jouer un rôle important et non des figurants dans cette compétition.
Dimanche 30 janvier 2011, le tour reviendra à l’Union sportive de Bitam d’affronter, dans son antre d’Akoakam (Bitam), le champion du Cameroun, l'Astre de Douala pour le compte des préliminaires de la ligue africaine des champions.
C.R.@2011

Burundi:Vital’o du Burundi tenu en échec à Bujumbura par Coton Sport de Garoua (2-2)

Football365/FootSud
Vital’o, représentant du Burundi en Ligue des Champions Orange, a été tenu en échec à Bujumbura par Coton Sport de Garoua (2-2), dimanche dans le cadre du tour préliminaire aller.

A Bujumbura, l’équipe de Vital’o, représentant du Burundi en Ligue des Champions Orange, recevait ce dimanche après-midi Coton Sport de Garoua dans le cadre des matches aller des préliminaires. Les locaux ont mené 2-0 dès la première mi-temps, avant de se faire rattraper au marquoir, pour un score final de 2-2. 

La manche retour s’annonce périlleuse pour Vital’o qui a manqué là l’occasion de briser un signe indien : ses visiteurs du jour l’ont toujours mis hors course dans les compétitions africaines. 
La dernière fois, c’était en 2008. Coton Sport, qui était par la suite parvenu en finale de la prestigieuse épreuve, avait bien démarré son aventure à Bujumbura par un score de 1-0. Ce dimanche, Vital’o qui brulait d’envie de prendre sa revanche devant son public, n’y est pas parvenu et pourtant…
Admin@2011

28 janvier 2011

Uvira : accrochages entre FARDC et FNL à Rukoko, 6 morts

RADIO OKAPI
                         Combattants du FNL
Les éléments du 12e bataillon intégré des  FARDC ont repoussé des ex-combattants burundais du Front national de libération, FNL, dans la forêt de Rukoko, à cheval entre le Burundi et la RDC, après d’âpres combats  qui ont duré deux jours (mardi et mercredi), près de Kiliba, à 20 kilomètres au nord-est de la cité d’Uvira. 

Le bilan, du reste confirmé par le commandant du 41e secteur opérationnel Amani Leo dans la plaine de Rizizi, fait état de six morts dont du côté des FARDC et quatre chez les ex combattants burundais.
Ces opérations militaires ne sont pas faciles pour les FARDC dans cette vaste forêt réputée depuis des années comme étant le sanctuaire des ex-combattants burundais du Front national de libération, FNL, a reconnu  le commandant du 12e bataillon intégré FARDC.
Selon lui, deux soldats FARDC ont été tués mardi 25 janvier dans une embuscade tendue par les assaillants pendant la patrouille.
Les FARDC ont réagi  mercredi 26 janvier en tuant à leur tour quatre assaillants, ajoute la même source.
Un camp des assaillants en pleine construction a été détruit et quelques butins récupérés.
Le lieutenant colonel Héritier Byamungu affirme que l’ennemi s’est dispersé dans la forêt. 
Mais une partie d’assaillants a réussi à traverser la rivière Ruzizi vers le Burundi voisin.
Pour rappel, les accrochages entre les FARDC et  les ex-combattants burundais sont récurrents dans cette forêt.
D’après le chef de la cité de Kiliba,  des bandits armés ont,  à maintes fois, agressé les paysans agriculteurs. De gros et petits bétails ainsi que la volaille sont volés dans les localités voisines puis acheminés vers Rukoko.
Le chef Alimasi Masasika affirme avoir interdit tout accès aux champs jusqu’à la fin des opérations militaires en cours dans cette forêt.
C.R.@2011

Burundi:L’Alliance Démocratique pour le Changement dite ADC Ikibiri rejette toute participation dans la formation d’une quelconque rébellion

RPA
L’ADC-Ikibiri, contestataire des communales de 2010, se désolidarise avec ceux qui pourraient avoir pris l’option militaire. 
 
         Chauvineau Mugwengezo
L’Alliance Démocratique pour le Changement dite ADC Ikibiri rejette toute participation dans la formation d’une quelconque rébellion. Réaction de Chauvineau Mugwengezo, porte-parole de l’ADC Ikibiri suite à la publication du dernier rapport de Human Rigth Watch. Selon ce rapport, un nouveau mouvement rebelle armé s’est constitué au Burundi. Et il serait composé d’anciens membres des partis politiques contestataires des résultats des élections de 2010 suite aux fraudes dénoncées. 
Le  porte-parole de l’ADC explique que même si l’ADC est constitué des partis qui ont dénoncé les fraudes électorales, toute personne qui serait en train de rejoindre le maquis le fait à titre individuel. 
Selon toujours Mugwengezo, si jamais Agathon Rwasa leader des FNL aurait choisi cette option militaire, cela n’est pas du tout dans les plans de l’ADC-Ikibiri qui a opté pour la lutte politique et pacifique. Signalons que le Gouvernement burundais ne s’est pas encore exprimé sur ce rapport de Human Rigth Watch qui évoque l’existence d’un nouveau mouvement armé.
C.R.@2011

Burundi:Les avocats de la famille Manirumva demandent la justice burundaise de faire son travail

RADIO ISANGANIRO  
L’avocat de la défense dans le dossier d’assassinat Manirumva, ancien vice président de l’OLUCOME déplore l’existence des pistes non exploitées dans le but de mettre la vérité au grand jour.
  

         Maitre Alexis Deswaef
Selon Maitre Alexis Deswaef, avocat de la famille de Manirumva et de l’OLUCOME, « le gouvernement canadien a demandé au gouvernement burundais de constituer une commission rogatoire pour interroger un certain Sese, mais le Burundi n’a rien fait », a déploré Maitre Deswaef l’un des avocats de la partie civile. Sese avait accepté savoir beaucoup de choses sur cet assassinat et s’est réfugié par la suite au Canada

En plus, a-t-il ajouté, il faut que la justice burundaise ordonne le passage des tests ADN de certains hauts responsables de la police burundaise comme l’ont recommandé les enquêtes menées par la police américaine, la FBI, il y a quelques mois.
« Ne pas faire ces tests d’ADN serait confirmer qu’il y a quelque chose que l’on cache à la justice », a déclaré l’avocat belge, Me Deswaef dans une conférence de presse animée ce vendredi à Bujumbura.
Selon maître Niyoyankana, lui aussi de la partie civile, le procès du meurtre de Manirumva n’est pas un procès comme les autres bien que la ministre de la justice ait souligné il y a quelques jours que le procès est parmi tant d’autres.
« Tous les yeux du monde sont tournés sur le Burundi et il fallait que la justice fasse tout pour continuer les enquêtes » et accepter une offre de collaboration de la FBI surtout pour les séances de confrontation entre ceux qui sont cités dans le rapport de la FBI et celui de la troisième commission d’enquête sur le meurtre de Manirumva.
« Nous allons continuer à lutter jusqu’ à ce que la justice soit rendue », a martelé Maitre Niyoyankana.

Notons qu’Avocats Sans Frontières a mis à la disposition de la famille Manirumva quatre avocats à savoir, Maître Prosper Niyoyankana, Maître Christella Harerimana, Maître Eustache Kinyogoto et Maître Alexis Deswaef, de nationalité belge.
Ernest Manirumva, ancien vice président de l’OLUCOME, a été tué par arme blanche en avril 2009. Trois mois plus tard, la société civile burundaise a instauré la campagne « Justice pour Manirumva », une campagne qui a aidé à collecter pas mal de signatures dans le monde entier pour demander à la justice burundaise de faire tout pour en finir avec le dossier.
C.R.@2011

Impossible d’attribuer la rébellion à quiconque au Rwanda

RPA
Impossible d’attribuer la rébellion à quiconque au Rwanda sans revendication selon un spécialiste en Relations Internationales.  
 
    Lt-General Kayumba Nyamwasa
« On ne devrait pas parler de rébellion tant que personne n’a revendiqué le commandement »,  analyse Pascal Niyonigiye, professeur d’Université en Relations Internationales. Ce dernier indique que si une telle déclaration est faite sans revendication, cela démontre un sentiment de peur. 

Selon toujours ce professeur, à entendre le Lieutenant Général Kayumba Nyamwasa, il est pour le dialogue et a nié être à la tête d’une rébellion. 

« Donc difficile de lui attribuer ce fait », a terminé par dire le politologue. Rappelons que cette analyse est consécutive à la déclaration du régime de Kigali affirmant l’existence d’une rébellion naissante. 
C.R.@2011

Burundi:Trouvaille de deux grenades dans un ménage à Bubanza

RPA 
Trouvaille de deux grenades dans un ménage à Bubanza mais les présumés coupables dénoncent un montage.
Polémique autour de deux grenades trouvées lors d’une fouille perquisition au chef-lieu de la province de Babanza très tôt le matin de ce jeudi. La police dit avoir trouvé deux grenades dans une maison de la localité de Masaka mais le chef de ménage du nom de Meshak et ses voisins crient à l’injustice. Pour eux, ce serait un montage orchestré par un officier de police de roulage nommé Bosco qui était en litige avec ce commerçant et qui ne cessait de le menacer.  
Toutefois, Meshak et un étranger d’origine congolaise ont été arrêtés mais ces derniers avec leurs voisins demandent des enquêtes plus approfondies pour savoir à qui appartient ces grenades. 
C.R.@2011

Burundi:deux membres du parti FNL arrêtés à Burambi

RPA
Deux membres du parti FNL arrêtés à Burambi par la police qui n’a pas trouvé le représentant du parti MSD à Bururi chez lui. 
                                                                                                                                                                       
  A. Rwasa,president du FNL en exil
Arrestation ce jeudi de deux personnes dont un enseignant membres du parti FNL en commune Burambi, province de Bururi par une vingtaine de policiers. 
Le représentant du MSD à Bururi a lui aussi été recherché mais ne se trouvait pas chez lui tandis que d’autres sources disent qu’il est en cavale. 
Ces arrestations seraient consécutives à l’attaque menée par un groupe armé sur la localité Murago en commune de Burambi le week end dernier. 

La population de cette localité demande au Gouvernement et à ces hommes armés de ne plus les replonger dans la guerre car elle en a beaucoup souffert.  
Admin@2011

Burundi:Soulagement de la famille du chef de zone Muhuta retrouvé au SNR

RPA
Soulagement de la famille du chef de zone Muhuta retrouvé au SNR après quatre jour de recherche.

La famille de Melchiade Ngendakumana, chef de zone Muhuta en commune Muhuta, de la province de Bujumbura dite rurale affirme avoir enfin trouvé ce membre de leurs familles disparu depuis samedi dernier. 
Selon elle, ce chef de zone a été retrouvé emprisonné dans les cachots du Service national des renseignements après 4 jours de recherche. Mais la famille, qui l’a vu mais ne peut pas parler avec lui, dit ne pas connaître les raisons de l’arrestation du chef de zone Muhuta. Mais elle pense fort bien qu’Il pourrait avoir été victime de son appartenance politique au FNL, aile Agathon Rwasa, comme c’est d’ailleurs le cas pour plusieurs personnes dans cette province. 
D’après les témoignages des voisins, il a été arrêté samedi par un certain Ndayishimiye alias Gasongo en collaboration avec un autre homme du nom de Vyubi. Mais auparavant, selon toujours ses voisins, les militaires sont venus deux fois dans son enclos comme quoi des hommes armés avaient passé la nuit chez lui. 
Le gouverneur de la Province de Bujumbura dite rurale a été contacté mais en vain et le porte-parole de la Documentation ne reconnait pas les noms de Ndayishimiye et Vyubi dans ses registres.
C.R.@2011

26 janvier 2011

Burundi:Le court-métrage belge "Na Wewe" nominé aux Oscars

RTLINFO
      Pierre Nkurunziza et Rajabu Hussein dans le maquis
Le court-métrage belge "Na Wewe" ("Toi aussi" en Kirundi), réalisé par Ivan Goldschmidt, a été nominé pour les prochains Oscars, a indiqué mardi la maison de production Cut! sprl. 
Le film, qui se déroule en 1994 au Burundi, "dénonce avec émotions, suspens et humour l'absurdité des luttes ethniques et raciales", précise-t-elle dans un communiqué. 


Ce court-métrage de près de 19 minutes, dans lequel apparaît Renaud Rutten, raconte l'un des épisodes de ce conflit: l'attaque, par des rebelles, d'un minibus transportant des civils, qui seront séparés entre Hutus et Tutsis. "Cette histoire est entièrement basée sur des personnages et des situations réelles. Elle a été écrite par quelqu'un qui a vécu les beautés du Burundi et qui en a subi les horreurs", Jean-Luc Pening, ajoute la maison de production. Ce dernier est en effet devenu aveugle après avoir reçu une balle dans la tête en août 1995. Le court-métrage (une coproduction Cut! sprl, A Private View, RTBF et Menya Média) a bénéficié de l'aide du Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française et des télédistributeurs wallons, du Fonds audiovisuel flamand, du ministère belge des Affaires étrangères, de Wallonie-Bruxelles International ainsi que de l'Unesco. La 83e remise des Oscars se déroulera le 27 février prochain à Los Angeles.


    Video :    http://vimeo.com/13225688
C.R.@2011

Burundi : des arrestations continuent pour une rébellion qui n’existe pas officiellement

17 personnes ont été arrêtées par la police dans la nuit de dimanche à lundi dans la ville de Rumonge au sud du pays pour raison d’enquête suite à des rumeurs d’une attaque armée dans cette ville qui circulaient ces derniers jours, selon une information fournie par les journalistes de la place. Selon ces informations diffusées par la radio Bonesha FM, toutes les 17 personnes ont été arrêtées vers 22 H30 (20H30 GMT) dans les quartiers de Birimba et de Kanyenkoko du centre ville de Rumonge. Une fouille perquisition a été faite pour chercher des armes et une seule cartouche a pu être retrouvée. La police est restée convaincue que le détenteur de cette cartouche a caché l’arme qu’ il allait utiliser avec la cartouche retrouvée. Selon toujours ces informations, la police avait été mise au courant d’une probable attaque la nuit de ce dimanche par une dizaine de personnes à main armée en provenance de la zone Kizuka. Il y a une semaine, deux autres personnes accusées de collecter de l’argent et des vivres en faveur des combattants d’une rébellion qui officiellement n’existe pas avaient été arrêtées dans la même commune. Ce lundi, des tracts invitant la population à collecter de l’argent et vivres pour une rébellion ont été retrouvés sur des murs et des poteaux électriques dans des quartiers de la commune urbaine de Gihosha en mairie de Bujumbura et dans les communes de Kanyosha et Isale de la province de Bujumbura rurale non loin de la capitale Bujumbura.
C.R.@2011

Burundi:Plus de 8.000 tonnes de thé produites en 2010

PANA
La production de thé vert en 2010 au Burundi a atteint quelque 8.016 tonnes, contre près de 7.000 tonnes la saison précédente, soit une croissance de 20%, a annoncé lundi le directeur général de l’Office burundais du thé (OTB), Alexis Nzohabonimana. 

         Una  plantation de thé dans la région de Teza
C’est la seconde meilleure production de l’une des principales cultures industrielles d’exportation et de large consommation au niveau local après le café au cours de ces 10 dernières années, à en croire la même source qui a rappelé le record historique de 9.010 tonnes de thé produites en 2001.
L’autre motif de satisfaction du directeur général de l’OTB est le chiffre d’affaires de l’entreprise publique qui serait passé de près de 20 milliards de Francs burundais (près de 20 millions de dollars américains) en 2009, à plus de 23 milliards (environ 23 millions de dollars) en 2010 sous les effets conjugués de l’encouragement aux théiculteurs, des cours mondiaux à la hausse et du renouvellement de l’outil de production.
La bonne santé financière ne va toutefois pas empêcher la privatisation de l’entreprise à court terme, a avisé M. Nzohabonimana pour qui cet objectif est une politique de l’Etat burundais qu'il faut respecter.
La filière-café est déjà presque entièrement privatisée dans le cadre d’un programme liant le Burundi aux institutions de Bretton Woods.
Le café, le thé et le coton sont les trois principales cultures nationales qui procurent l’essentiel des devises fortes à l’exportation au pays.
La production de café dépasse rarement les 450.000 tonnes par bonne saison, contre généralement 8 à 10.000 tonnes de coton, selon les statistiques du ministère burundais de l’Agriculture et de l’Elevage.
Pour renflouer ses caisses, l’Etat burundais se tourne vers les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux qui supportent aujourd’hui encore plus de 52% du budget national en attendant l’exploitation d’autres richesses naturelles encore plus prometteuses comme le minerai de Nickel qui serait disponible en grande quantité au Burundi.
Admin@2011

25 janvier 2011

Burundi: Découverte à Gihosha des tracts

 RPA
Découverte à Gihosha des tracts appelant aux contributions pour une rébellion en gestation.  
 

Des tracts qui interpellent la population à contribuer pour une rébellion en gestation ont été retrouvés en commune Gihosha. Ces écriteaux non signés  étaient affichés sur les murs des clôtures et sur les poteaux électriques. Une personne trouvée sur place a lu ces tracts et se dit très inquiet. 
Sur ces tracts étaient écrits selon la personne:  « Gahanga wishwe niki azozira akarimi kiwe ». Traduction : "Celui qui va parler sera puni de sa mauvaise langue". Cet individu qui a voulu garder l’anonymat indique aussi qu’il était aussi écrit : " Nous ne sommes pas des bandits mais une armée solide. 
Pour rappel, des tracts pareils ont été trouvés dans les communes Kanyosha et Isale de la province Bujumbura dite rurale.
Admin@2011

Burundi-Rwanda: Rencontre des présidents sur la sécurité frontalière

Pierre Nkurunziza(Burundi)et Paul Kagame(Rwanda)
Les présidents burundais Pierre Nkurunziza, et rwandais Paul Kagame, ont eu une rencontre à huis clos centrée sur la sécurité frontalière, samedi à Ngozi, une province du nord du Burundi frontalière avec le Rwanda, apprend-on de source officielle à Bujumbura. D’après le porte-parole de la présidence de la République du Burundi, Léonidas Hatungimana, les deux hommes d’Etat ont centré leurs discussions sur la collaboration à la sécurité aux frontières communes et la relance des activités en veilleuse de la Communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL) à laquelle appartient également la République Démocratique du Congo (RDC)

Le président burundais et son homologue rwandais
C’est la première rencontre du genre en ce début de nouvel an 2011 entre les deux hommes d’Etat qui ont gardé des contacts réguliers à travers des échanges de visites au plus haut sommet l’année dernière encore.
La cohabitation est jugée généralement bonne entre les deux pays qui n’ont que quelques différends frontaliers mineurs à régler et c’est surtout du côté de la RDC que les regards restent rivés.
Les deux petits voisins du Congo étaient dans le même camp lors de la première grande guerre civile des années 1997 à laquelle ont pris part au moins sept armées et autant de rébellions de la sous-région dans l’ex-Zaïre.
La rencontre au sommet de Ngozi a été précédée de peu de celle des chefs d’états-majors généraux des armées burundaise, congolaise et rwandaise à Kigali.Le communiqué final de la rencontre a fait état d’une nouvelle rébellion en gestation à l’est de la RDC pour s’attaquer à la sécurité intérieure du Rwanda.Plusieurs dissidents en exil, dont l’ancien ministre rwandais de la Défense, Kayumba Nyamwasa,  ont été nommément cités parmi les instigateurs de la présumée rébellion dirigée contre le régime du général Kagame.
On connaissait jusque-là l'existence résiduelle sur le sol congolais de combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Une rébellion en gestation continue également à faire parler d’elle le long des frontières communes entre le Burundi et la RDC.
Les rumeurs allant dans ce sens se sont intensifiées au lendemain des récentes élections générales dont la régularité fait aujourd’hui encore l’objet de contestation au sein de la classe politique nationale.
Au moins cinq attaques ciblées contre des positions de la police nationale dans divers endroits isolés du pays ont été signalés par les médias et les forces de sécurité ces derniers jours au Burundi où, pour le moment, on les réduit officiellement à de simples actes de banditisme à main armée.
Admin@2011

Burundi: Événements de 2010

Human Rights Watch
Le Burundi a tenu des élections locales et nationales entre mai et septembre 2010. À la suite des élections communales du 24 mai, la commission électorale a annoncé une majorité écrasante pour le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la Défense de la Démocratie (CNDD-FDD). Les partis d'opposition ont crié à la fraude et ont boycotté les élections qui ont suivi. Les représentants du gouvernement ont interdit les réunions de l'opposition et torturé des opposants politiques. Des partisans du CNDD-FDD ainsi que des partis d'opposition ont commis des actes de violence politique. Les observateurs internationaux, soulagés que le Burundi n'ait pas sombré dans une violence de masse, ont qualifié les élections de « calmes ».
Le gouvernement a facilité la prise de contrôle illégale du principal parti d'opposition, les Forces nationales de libération (FNL), par une aile dissidente favorable au parti au pouvoir. Certains membres du FNL et d'autres partis d'opposition se sont repliés dans la brousse et ont pris les armes. La police a appréhendé et tué plusieurs membres du FNL qui tentaient de rejoindre les groupes armés.
Le gouvernement a réprimé les journalistes, les organisations de la société civile et les organisations internationales qui ont dénoncé des abus.

Les élections et l'effondrement des avancées démocratiques

La campagne électorale menée par le CNDD-FDD a utilisé des fonds d'État et recouru en partie à la corruption ainsi qu'à l'intimidation. La police a interrompu des réunions de certains partis d'opposition et arrêté des militants.
Les élections communales de mai ont donné 64 % des votes au CNDD-FDD. Les partis d'opposition ont allégué une fraude massive et ont formé une coalition, ADC-Ikibiri, qui a appelé à un boycott des élections suivantes. Bien que les partis d'opposition n'aient pas présenté de preuves concrètes d'une fraude massive, le fait que la Commission nationale électorale (CENI) n'ait pas publié les procès-verbaux du décompte des voix dans chaque bureau de vote - en violation de la loi électorale, fait peser des soupçons sur l'intégrité du processus.
Les six candidats de l'opposition se sont retirés de l'élection présidentielle de juin, laissant le président sortant, Pierre Nkurunziza, le seul candidat en lice. Un parti d'opposition, l'UPRONA, a participé aux élections législatives de juillet. Le CNDD-FDD a pourtant remporté plus de 80 % des sièges au parlement.

La violence politique et le retour au conflit armé

Avant et pendant les élections, les principaux partis ont utilisé des tactiques d'intimidation, y compris la violence. Parmi ces partis figurent le FNL et, dans une moindre mesure, le Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU), le Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie (MSD), l'Union pour la Paix et le Développement (UPD), et l'Union pour le Progrès national (UPRONA). Cependant, la majorité des incidents ont été attribués au CNDD-FDD. Des groupes de jeunes partisans, notamment les Imbonerakure du CNDD-FDD, ont joué un rôle significatif dans ces violences. Les Imbonerakure ont également été impliqués dans les arrestations illégales, avant, pendant et après les élections.
Il y a eu au moins cinq assassinats politiques dans les deux semaines qui ont précédé les élections communales. Pendant les élections présidentielle et législatives, on a compté jusqu'à 128 attaques à la grenade à travers le pays. Ces attaques visaient pour la plupart des militants politiques, quel que soit leur obédience ; elles ont fait 11 morts et au moins 69 blessés. Au moins 33 lieux de réunion du CNDD-FDD ont été incendiés au cours de cette période.
Tout au long des mois de juillet et d'août, des membres des FNL ont fui leur maison pour éviter d'être arrêtés. Beaucoup d'entre eux sont revenus dans les forêts où ils avaient combattu pendant la guerre civile du Burundi, une guerre qui avait duré 16 ans. Le leader du FNL, Agathon Rwasa, est entré dans la clandestinité, comme aussi le porte-parole de l'ADC-Ikibiri, Leonard Nyangoma. Un nouveau mouvement armé s'est constitué. En septembre, sept ouvriers d'un membre éminent du CNDD-FDD ont été tués ; des témoignages suggèrent que les meurtriers étaient des membres du FNL de la forêt de Rukoko. Au moins 18 corps, souvent mutilés, ont été retrouvés flottant dans la rivière Rusizi ; certains ont été identifiés comme membres des FNL. La mission des Nations Unies au Burundi (BINUB) et une organisation burundaise de défense des droits humains ont présenté aux autorités des éléments de preuve attestant que la police avait accompli certains de ces meurtres.

La répression de l'opposition politique et la résurgence de la torture

Plus de 250 membres de l'opposition ont été arrêtés en juin et en juillet. On relève parmi les chefs d'accusation l'« incitation de la population à ne pas voter », ce qui n'est pas un crime au Burundi. D'autres ont été accusés de crimes graves, par exemple avoir lancé des grenades.
Au moins 12 militants de l'opposition ont été torturés ou maltraités en juin et juillet par le service national de renseignement (SNR). Des dizaines d'autres ont été maltraités par la police. Des agents du SNR ont coupé un morceau de l'oreille d'un membre de l'UPD et l'ont forcé à le manger. D'autres militants ont reçu des coups de pieds dans les organes génitaux ou ont été emprisonnés dans les toilettes.
Trois dirigeants de l'opposition ont été illégalement empêchés de quitter le pays en juin. Le 8 juin, le ministre de l'Intérieur, Edouard Nduwimana, a interdit toutes les activités de l'opposition. Il a annulé cette interdiction générale à la fin de juillet, mais certaines activités de l'opposition ont été interdites par la police, notamment une conférence de presse de l'ADC-Ikibiri, le 17 septembre.
Le 4 août, le ministre de l'Intérieur Nduwimana a reconnu les résultats du vote d'un « congrès extraordinaire », organisé par d'anciens membres des FNL avec le soutien du parti au pouvoir. Ce vote destituait le président du FNL, Agathon Rwasa, et le remplaçait par des dirigeants plus conciliants. Ainsi, après des années d'efforts par des responsables gouvernementaux et de la communauté internationale pour intégrer Rwasa et le FNL au processus politique, le congrès du FNL a enfreint ses statuts et privé de voix politique son président et ses partisans.
Le 27 septembre, le porte-parole du MSD, François Nyamoya, a été arrêté pour diffamation après avoir déclaré dans une interview à la radio que le Président Nkurunziza devrait renvoyer le chef du SNR, Adolphe Nshimirimana, et le directeur adjoint de la police, Gervais Ndirakobuca, en raison des exactions commises par les deux services. Il a été libéré provisoirement le 14 octobre. En plus de son activité politique, François Nyamoya est un éminent avocat qui a défendu des détracteurs du gouvernement devant les tribunaux. Un de ses clients, Jackson Ndikuriyo, un ancien brigadier de police, avait été tué, le 26 août, après avoir déposé plainte pour licenciement abusif. Des organisations burundaises de droits humains avaient dénoncé ce meurtre comme étant une exécution sommaire par la police. Ndikuriyo avait été licencié pour avoir dénoncé la corruption de la police et avait dit à son avocat avant sa mort qu'il avait été menacé par le directeur adjoint de la police, Ndirakobuca.

Défenseurs des droits humains et journalistes

L'année 2010 est en recul pour les droits des défenseurs des droits humains et pour les droits des journalistes avec un niveau de répression jamais atteint depuis 2006.
Le 18 mai, le ministre des Affaires étrangères, Augustin Nsanze, a révoqué le permis de travail de la chercheuse d'Human Rights Watch au Burundi, au motif que le rapport du mois de mai de l'organisation sur les violences politiques au Burundi était « tendancieux » et que cette chercheuse avait manifesté « des attitudes de nature à porter préjudice aux institutions gouvernementales ». À ce jour, le gouvernement n'a démenti aucune information précise figurant dans le rapport. Au mois de novembre, le ministre n'avait toujours pas répondu aux nombreuses demandes de dialogue de Human Rights Watch.
Quatre journalistes ont été arrêtés en 2010. Jean Claude Kavumbagu, directeur du site web Net Press, a été arrêté en juillet et inculpé de trahison, en vertu d'une loi qui n'est applicable qu'« en temps de guerre », après avoir mis en doute la capacité de l'armée à répondre à une attaque des miliciens Shebbab. Les procureurs ont insinué que les menaces des Shebbab contre le Burundi répondaient bien à la définition d'un « état de guerre ». En octobre, Kavumbagu avait été détenu illégalement en détention provisoire pendant trois mois. Thierry Ndayishimiye, rédacteur-en-chef du journal Arc-en-Ciel, a été arrêté en août pour avoir dénoncé la corruption au sein de la compagnie nationale d'énergie. Il a été libéré provisoirement. Deux journalistes du journal indépendant Iwacu ont été détenus pendant deux jours en novembre, sans aucune explication et sans qu'une inculpation leur ait été notifiée.
Le 29 juillet, Gabriel Rufyiri, président de l'organisation anti-corruption OLUCOME, a été interrogé par un magistrat suite à une plainte pour diffamation. Le procureur de la République en mairie de Bujumbura, Renovat Tabu, a ordonné l'arrestation de Rufyiri. Le magistrat a refusé, faute de preuves, et a été muté le lendemain à un poste dans une juridiction du Burundi rural.
Eric Manirakiza et Bob Rugurika, respectivement directeur et rédacteur-en-chef de la station de radio privée RPA, ont reçu des menaces de mort. Pacifique Nininahazwe, délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile (FORSC), a été filé par des véhicules du SNR.
Des auditions ont eut lieu pour entendre des suspects dans l'affaire du meurtre, en avril 2009, d'Ernest Manirumva, vice-président d'OLUCOME. Des organisations de la société civile redoutent que les procureurs n'interrogent ni n'arrêtent plusieurs responsables de haut rang de la police et du SNR qui ont été cités par des témoins. Ces organisations ont également présenté des éléments de preuves qui suggèrent que certains témoins auraient disparu ou auraient été tués. Le parquet a perdu la confiance des témoins après avoir communiqué des renseignements au SNR concernant certains d'entre eux.

Justice transitionnelle et justice pénale 

Un comité représentant le gouvernement, l'ONU et la société civile, a achevé un tour de « consultations nationales » pour créer une Commission vérité et réconciliation et un tribunal spécial pour juger les crimes de guerre passés. Le comité a présenté un rapport au Président Nkurunziza en avril, mais en novembre il n'avait pas toujours pas été rendu public, ce qui ralentit la mise en place des mécanismes proposés.

L'administration de la justice du Burundi avait en 2010 accumulé d'importants retards dans le traitement des dossiers. 65% des détenus sont en détention préventive. La décision d'un tribunal du mois de septembre confirmant la détention préventive du journaliste Kavumbagu a été rendue au motif que la détention préventive est toujours le meilleur moyen de maintenir un suspect « à la disposition de la justice », ce qui est une violation des principes internationaux des droits humains.

Acteurs internationaux clés

Les diplomates internationaux à Bujumbura ont suivi de près les procédures dans les affaires touchant les défenseurs des droits humains et les journalistes. Beaucoup ont assisté personnellement aux audiences. Le ministre belge des Affaires étrangères a condamné les arrestations de Kavumbagu et de Nyamoya et a demandé des enquêtes sur les allégations de torture d'opposants politiques. Les États-Unis, qui ont offert l'assistance technique du FBI pour les enquêtes menées sur la mort de Manirumva, ont exhorté le gouvernement à poursuivre les hauts responsables soupçonnés d'être impliqués dans le meurtre.
De nombreux gouvernements étrangers ont omis de dénoncer les restrictions sur les droits de l'opposition politique pendant la période électorale. Ces gouvernements ont minimisé l'absence d'une règle de jeu égale et ont exercé une forte pression sur l'opposition pour qu'elle mette fin à son boycott, provoquant la forte déception de ces partis.
La mission de l'ONU au Burundi a systématiquement répertorié les cas de torture, les arrestations arbitraires et les exécutions sommaires et a instamment demandé au gouvernement de mettre fin à ces pratiques.
L'expert indépendant nommé par l'ONU sur la situation des droits humains au Burundi n'a pas été en mesure de présenter un rapport sur la situation dans ce pays depuis septembre 2008, ce qui s'écarte de la pratique courante du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Le Burundi a fait pression sur le Conseil pour reporter la présentation du rapport de l'expert indépendant pendant la session de septembre 2010.
La pression du Rwanda sur le Burundi a entraîné le rapatriement illégal de 103 demandeurs d'asile rwandais en novembre 2009. La Tanzanie a pris l'initiative positive de naturaliser 162 000 burundais réfugiés sur son territoire depuis 1972.
C.R.@2011

Burundi:Portrait d'une femme de paix;Marguerite Barankitse

LA CHAINE DU COEUR

Marguerite Barankitse"Maggy"
Marguerite Barankitse, ou Maggy, a échappé au massacre des Tutsis au Burundi le 24 octobre 1993 et a sauvé 25 enfants d'une mort certaine. Pour les enfants victimes de la guerre, elle crée en 1994 la Maison Shalom, qui acceuille, soigne, éduque, accompagne les enfants . 
A ce jour, 20 000 enfants ont bénéficié de l'aide de son ONG : ont été ouverts, une dizaine de maisons, un hôpital, un cinéma, des antennes dans tout le pays. 
Pour ces actions, Maggy a reçu de nombreux prix dont la distinction Nansen en juin 2005 par le UNHCR ( L'agence des Nations Unies pour les réfugiés) . " Quand on voit ce qu'une femme est capable de faire pour tant d'enfants, l'Afrique n'est pas perdue", déclare Koffi Annan.
Admin@2011

Réunion la semaine dernière des chefs des armées du Burundi, du Rwanda et de la RDC

RPA

Réunion la semaine dernière des chefs des armées du Burundi, du Rwanda et de la RDC pour neutraliser une nouvelle rébellion rwandaise qui serait basée en RDC.
Lt-Général Faustin Kayumba Nyamwasa
Cela ressort d’un communiqué sanctionnant la réunion des hauts responsables des armées du Burundi, Rwanda et de la RDC qui étaient réunis la semaine dernière à Kigali. Selon ce communiqué, il y aurait des preuves de l’existence d’un mouvement rebelle rwandais dirigé par l’ancien chef d’Etat Major rwandais.  
Selon toujours ce communiqué, repris par l’Agence Pana,  le lieutenant Général Faustin Kayumba Nyamwasa aurait 5000 hommes regroupés à Goma en RDC auxquels s’ajoutent 200 éléments des forces rwandaises toujours fidèles à cet ancien chef d’Etat Major. 
Un haut responsable de l’armée burundaise, contacté à propos, confirme la rencontre de Kigali où un calendrier des opérations pour  neutraliser cette nouvelle rébellion rwandaise a été adopté.
C.R.@2011

21 janvier 2011

Burundi:Nouvelle attaque des hommes armés à Kiyenzi en commune de Kanyosha dit rural

RPA 
Membres de la Police Naionale du Burundi

Une position policière à Kiyenzi en commune Kanyosha de la province Bujumbura a été attaquée la nuit de ce mercredi vers 20h 30 et a duré 2h de temps. Des explosions de grenades et d’obus, des coups de feu ont entendus selon la population locale.  Bilan: des ménages pillés et deux personnes blessées légèrement qui reçoivent des soins au Centre de santé de Kiyenzi. 

 Des sources fiables signalent également un policier grièvement blessé. Signalons que dans cet endroit, l’administration locale est absente car le chef de zone est mort et n’est pas toujours remplacé. Trois chefs de collines de la commune Kanyosha ont déjà quitté les lieux. Un officier d'Etat-civil rencontré au chef-lieu de la zone Kiyenzi ainsi que la population demandent aux autorités burundaises de réunir les états généraux des deux partis antagonistes à savoir le CNDD FDD et le FNL afin de les pousser à vivre dans la paix et la sérénité.  

A propos de cette insécurité grandissante dans la province de Bujumbura rural, la RPA a voulu décrocher une interview avec Jacques Minani, Gouverneur de cette province mais en vain. Cet administratif a répondu que nos reporters sont les plus mieux informés que lui en matière de sécurité. Signalons que dernièrement, ce même gouverneur avait indiqué dans une réunion des gouverneurs à Kayanza que la RPA collabore avec le parti FNL. 

C.R.@2011

Burundi:La Banque Mondiale contre la manière dont le Gouvernement veut scinder en deux la Regideso.

RPA

Dans une vidéo conférence de ce mercredi qui a eu lieu entre 12h et 13h, la Banque Mondiale menace de suspendre deux accords de financement envers le Burundi. A l’origine, le projet du Gouvernement de scinder en deux la société REGIDESO. Au cours de cette vidéo conférence, les autorités de la Banque Mondiale et les autorités burundaises en charge du secteur énergétique ont longtemps échangé et cette haute autorité financière mondiale a décidé de geler provisoirement le financement du projet d’urgence du secteur énergétique d’un montant de 15, 4 millions de dollars soit environ 20 millions de francs burundais.   


Et si le Gouvernement campe sur sa position, la Banque Mondiale risque également de geler voire suspendre un autre financement du projet multisectoriel d’infrastructure Eau et Electricité d’un montant de 50 millions de dollars. La situation s’annonce donc difficile. Déjà, le secrétaire Général du Gouvernement, Philippe Nzobonariba, vient de convoquer un conseil de ministre entre le 26 et 27 courant avec à l’ordre du jour : le projet de décret portant statuts de la Régie de l’Eau-SP et celui de la Régie de l’électricité-SP.  
Et ce sont-là les deux projets de décrets qui vont consacrer la scission de la Regideso. Contacté à propos, le ministre de l’Energie et Mines dit ne pas avoir participé dans la vidéo-conférence et a promis de s’exprimer dès qu’il aura les informations y relatives

Admin@2011

Burundi:Le chef de l'Etat du Burundi invite l'élite à s'engager

LES AFRIQUES
Pierre Nkurunziza dans l'une de ses 
nombreuses plantations d'ananas.
Pierre Nkurunziza, chef de l'Etat, a exhorté, samedi 8 janvier, les membres de l'élite burundaise à développer les régions dont ils sont originaires, pour s'acquitter d'une « dette morale envers leurs parents qui ont contribué à leur éducation ».

Profitant d'une réunion des natifs de la province de Ngozi (Nord), d'où il est lui-même originaire, il est allé dans le même sens :
 « Le développement n'a rien à voir avec les partis politiques ou la société civile, c'est plutôt le résultat d'un engagement commun.Vous devez unir vos forces pour réussir ce pari. »

 Le chef de l'Etat a conseillé à l'élite de couper court aux vieilles habitudes consistant à aller se « terrer » à Bujumbura ou à l'étranger au lieu de contribuer au développement de leurs régions et villages.
Admin@2011

Burundi:A Bujumbura, les moto-taxis défient les autorités au péril de leur vie

ANGOP
Une  moto-taxi
Défiant la mort à chaque instant, la majorité des 4.000 moto-taxis de la capitale burundaise continuent de travailler dans le centre de Bujumbura, malgré l'interdiction de circuler les concernant, décidée fin décembre par les autorités.

"Je voulais passer le pont de la Ntahangwa. Un policier a levé le fil qui lui sert de barrière et qui m'a pris à la gorge. Je me suis retrouvé par terre", raconte Alexis, un taxi-moto de 24 ans, exhibant la marque rosée et nette de la corde qui a failli le tuer. Alexis qui venait du quartier populaire de Kamenge, dans le nord de la capitale, voulait forcer le barrage de police alors qu'il se dirigeait vers le centre-ville, interdit aux taxis-motos et aux vélos-taxis depuis le 24 décembre.

 "Si je ne travaille pas, mon fils de trois ans et ma femme vont mourir de faim, et si je travaille, je risque de mourir à tout moment comme cela est déjà arrivé à d'autres motards", analyse froidement Alexis. "Ce que fait la police est une violation de nos droits, à nous les petites gens", affirme un autre taxi-moto qui refuse de donner son nom.

 Le secrétaire général et porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, rétorque que cette mesure a permis de diminuer de 80% le nombre d'accidents dans le centre de Bujumbura et d'y réduire la criminalité. Ne sachant ni lire ni écrire, la majorité des conducteurs de taxis-motos ont été poussés vers la capitale par l'exode rural. Ils circulent souvent avec des permis de conduire frauduleux et sont à l'origine de nombreux accidents de la circulation.

Lors de l'adoption de la mesure d'interdiction, le gouvernement avait également avancé des raisons de sécurité, évoquant la menace d'attentats par des islamistes somaliens. Ces derniers ont a plusieurs reprises promis des représailles contre le Burundi pour sa participation à la force de l'Union africaine en Somalie.

C.R.@2011

20 janvier 2011

Burundi:Mise en délibéré du procès des assassins du vice-président de l’OLUCOME

RPA
Mise en délibéré du procès des assassins du vice-président de l’OLUCOME après une requête d’exception d’incompétence de la Cour d’appel d’un des prévenus.   

Ernest Manirumva
Le procès des assassins d’Ernest Manirumva, vice-président de l’OLUCOME, qui était programmé à la Cour d’appel dans le dossier d’assassinat d’Ernest Manirumva n’a pas été entendu ce mercredi. Pour cause, l’un des avocats de la défense a soulevé l’exception de la compétence de la Cour d’appel siégeant en chambre criminel.  
Maître Isidore Rufyikiri indique qu’une exception d’incompétence a été soulevée pour le prévenu Gaspard Rusavagi, directeur de la prison de Rutana, qui est accusé de refus de participation à la manifestation de la vérité. Infraction punissable d’une peine de cinq ans d’emprisonnement  alors que la chambre criminelle de la Cour d’appel traite les infractions allant à la perpétuité. Le procès a été mis en délibéré. 
Précisons que plusieurs diplomates accrédités à Bujumbura avaient fait le déplacement, la société civile burundaise et les organisations internationales occidentales  étaient sur place.
L’APRODH a installé des hauts parleurs pour que ceux de derrière de la salle d’audience publique puissent suivre le procès. 
Mais la société civile burundaise déplore que les vrais suspects dans l’assassinat du Vice-président de l’OLUCOME ne comparaissent pas et se dit déterminée à les traduire en justice.   
Admin@2011