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28 février 2011

COMMUNIQUE DU 26 FEVRIER 2011 PORTANT SUR LA POSITION DE BEAUCOUP DE MEMBRES DU PARTI CNDD-FDD...

Depuis une bonne période, la communauté nationale et internationale assiste impuissamment à des scènes de corruptions et de malversations économiques affichées par certains dignitaires du pays en général et du parti CNDD-FDD en particulier alors que des instances chargées de lutter contre ces fléaux ont été mises sur pied. Une certaine opinion croit aveuglement que la majorité des « BAGUMYABANGA » soutient ce comportement malsain alors qu’il n’en est rien.

Tout simplement, les membres du parti au pouvoir animés par l’esprit patriotique se sont vus muselés, écartés des instances dirigeantes du parti et refusés le droit d’expression. Bien plus, des tueries de paisibles citoyens s’observent un peu partout dans le pays et leurs familles ne reçoivent aucune assistance dans leurs efforts de découvrir les commanditaires.

La devise du parti CNDD-FDD pour laquelle beaucoup de membres sont fidèles reste et restera: LA JUSTICE, LA DEMOCRATIE et LE DEVELOPPEMENT. 

Plutôt, les « BAGUMYABANGA » sont chagrinés par le manque de cadre d’expression au sein du parti face à la situation catastrophique qui prévaut au pays. Leur parti considéré comme un cadre sacré d’expression, les ventriotes comptés parmi ses gestionnaires le gèrent en privilégiant le musèlement. 
La démocratie au sein du parti a été ainsi paralysée alors qu’en qualités de gestionnaires, les «
BAGUMYABANGA » devraient être le miroir d’autres formations politiques pour sa consolidation nationale.

Dans cette logique, nous nous appuyons sur la volonté de cette majorité des « BAGUMYABANGA » pour porter à la connaissance de la communauté nationale et internationale ce qui suit :

1. Ces personnes engagées dans la corruption et les malversations économiques se comportent comme étant en compétition. Certains parmi eux ont de hautes responsabilités au sein du parti et ont arrêté des stratégies pour que les « BAGUMYABANGA » animés de l’esprit patriotique ne trouvent aucune brèche pour prodiguer des conseils allant dans le sens de réanimer le système dirigeant.

Qu’à cela ne tienne, les réunions pour l’échange d’idées constructives sont dominées par l’oisiveté, des stratégies de limogeage des uns et des autres et d’autres agendas ne servant à rien à la nation et au parti. La rumeur devenant ainsi le seul moyen d’information et de communication.

2. Face à cette situation, d’autres formations politiques et indépendantes ne peuvent pas avoir la liberté d’expression au moment où la majorité des membres du parti présidentiel en sont dépourvus.

Un groupe de personnes qui sabotent l’économie nationale et perturbent aussi de paisibles citoyens

en les faisant limoger de leurs fonctions sous prétexte de mettre en application les recommandations du parti et du Président de la République. Ils ont mis sur pied une équipe des jeunes portants malhonnêtement le nom d’ « IMBONERAKURE » qui sillonne chez certains opérateurs économiques et dans des sociétés paraétatiques pour récoltera l’argent qu’ils appellent par escroquerie « COTISATIONS » ou « APPUIS » au parti.

3. La démocratie, gage de la consolidation de l’indépendance est paralysée au sein du parti et
dans le pays alors qu’elles honorent nos héros RWAGASORE et NDADAYE. Ce comportement
n’honore point le sang des burundais qui ont péri sur le champ de bataille pour la cause de
l’indépendance et de la démocratie.

4. Les malversations économiques, la corruption et d’autres bavures caractérisent cette équipe
aux tactiques diaboliques et qui a des antennes un peu partout dans les différentes institutions du pays. Ces patrons et leurs complices souillent le parti et la nation toute entière.

5. Ces malfaiteurs cachés au sein du parti contribuent aussi à la violation des libertés individuelles en poursuivant ceux qui ne partagent pas leur vision et profitent du chao au sein des institutions dont ils sont auteurs pour s’enrichir malhonnêtement. Cette équipe anime l’esprit de la violation de la loi dans le pays car, pour elle le respect de la loi pourrait être un verrou dans l’acquisition illicite des biens.

6. Les relations du Burundi et la communauté internationale ont été entachées suite à ce
comportement indigne de cette équipe, ce qui a motivé la perte de confiance des bailleurs vis-à-vis du gouvernement ainsi que le désengagement à l’appui budgétaire et l’adoption des financements à compte-goutte moyennant plusieurs conditionnalités.

7. Pour sauver notre démocratie étouffée par une poignée de gens, les « BAGUMYABANGA »
par leur courage s’engagent à consolider leurs efforts pour bannir à jamais, les suspicions, la chasse à l’homme, la culture de la haine, les montages et les chantages cibles…Ainsi, le respect de la chose publique sera assuré, la paix pour tous sera rétablie, les libertés des organisations politiques et indépendantes seront retrouvées, la cohabitation pacifique entre tous les fils et filles du pays sera une réalité, et le tout pour le développement intégral de ce beau pays que le bon Dieu nous a donné.

8. Le programme de désarmement se heurte aux difficultés multiples suite à la prolifération des
armes pour ravitailler de nouveaux groupes armés. Même si certains qualifient ces derniers de
bandes de voleurs, de fous et autres, ce qui reste évident est que c’est le sang des burundais qui est versé. Au lieu de sacrifier d’autres vies humaines alors que le mobile de ces tueries a une connotation politique liée au refus des résultats des dernières élections, nous trouvons que les négociations inter burundais sont incontournables. 
Rappelons-nous que les noms calomnieux que le pouvoir de l’époque collait à notre mouvement pendant que nous étions encore sur le champ de bataille ne l’ont aidé à rien pour freiner les pourparlers. Pour rétablir la paix au Burundi, seules les négociations politiques devraient être privilégiées.

9. Heureusement qu’un congres ordinaire du parti CNDD-FDD aura lieu prochainement. Nous
espérons que les résolutions qui en découleront feront face aux lacunes ci-haut citées et pourront rectifier les erreurs, si du moins les organisateurs sont animés d’un esprit patriotique.
Nous espérons également que les « BAGUMYABANGA » pourront avoir la chance de donner leurs contributions au lieu d’être dicté comme d’habitude. Ainsi, ce parti aura la chance d’arrêter des stratégies utiles pour l’abolition de ces crimes. Sinon, ça sera la trahison pour les « BAGUMYABANGA » et leur parti, opérée par cette poignée de gens qui les ont infiltrés.

En conclusion, nous informons tous ceux qui veulent le croire que ce communiqué est un
avertissement adressé aux auteurs des malversations économiques, des différentes formes de
corruptions et de tous les maux dont souffre le Burundi actuellement, que les «BAGUMYABANGA » refusent d’être leurs complices et n’acceptent pas que leur parti soit souillé par leurs actions malsaines. Plusieurs « BAGUMYABANGA » ont fouille en lisant attentivement le document non signé qui circule dans le pays et ont trouvé qu’une bonne partie de son contenu comporte de bonnes idées utiles aux congressistes dans la prise des décisions salvatrices dont le pays et le parti ont besoin.

Enfin, à ceux qui auront apprécié ce communiqué, qu’ils s’en imprègnent pour se ressaisir et
construire ce beau pays que nos ancêtres nous ont légués. A ceux qui en sont sidérés, qu’ils veuillent comprendre notre détermination car, la recréation n’a fait que trop durer.

Fait à Bujumbura, le 26 Fevrier2011.

        Manase Nzobonimpa

Le Secrétaire du Conseil des sages

Du parti CNDD-FDD

Burundi : départ pour le Gabon du Premier vice-président pour le sommet de la CEEAC

Xinhua
Térence Sinunguruza
Le Premier vice-président de la République burundaise Térence Sinuguruza a pris l’avion samedi en destination de N’Djamena la capitale tchadienne où doit se tenir le 15ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté &conomique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) sur au moins trois axes.
« Le premier axe est en rapport avec les questions de paix et de sécurité dans la CEEAC puisque ces derniers temps, avec la préoccupation de l’ordre sécuritaire, la CEEAC a jugé bon que cette question soit prioritaire pour voir la situation qui prévaut dans chaque Etat membre de la CEEAC », a indiqué à Xinhua  Sinunguruza, peu avant que l’avion ne décolle.
Le Premier vice-président de la République burundaise a indiqué que les autres points à l’ordre du jour de ce sommet concernent l’ élection du nouveau président qui devra remplacer le président tchadien Idris Deby Itno à la tête de la CEEAC et le rôle de cette Communauté au sein de l’organisation sous-régionale et même continentale pour faire prévaloir les intérêts de la Communauté pour le bon fonctionnement de la CEEAC.
Créée le 18 octobre 1983 et ses statuts entrés en vigueur deux ans après jour pour jour, la CEEAC avait à sa création une mission de conduire le processus de coopération et d’intégration en Afrique centrale.
Seize ans plus tard, lors du Sommet 1999 de Malabo (1999) en République de Guinée Equatoriale, quatre autre objectifs étaient assignés à cette Communauté.
Ces objectifs étaient de développer la culture et l’intégration humaine, développer les capacités d’analyse, d’action, d’ initiative, d’intervention entreprenariale, de communication et de négociation collective.
Les autres objectifs concernent le développement de la paix, de la sécurité et de la stabilité ainsi que celui de l’ intégration physique, économique et monétaire.
La CEEAC est composée de 10 membres à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la RDC, le Congo, les Sao Tomé et Principes, le Tchad, la République centrafrique et la Guinée Equatoriale. Le Rwanda qui était membré s’est retiré de la Communauté en juin 2007. C.R.@2011

Burundi:Accrochage entre policiers et un officier de l’armée burundaise

RPA
Accrochage entre policiers et un officier de l’armée burundaise lors d’une intervention dans la commune Bwiza ce vendredi soir selon la version de la police et de l’administration.  



Deux policiers ont été blessés la nuit de ce vendredi dans la commune urbaine de Bwiza sur exactement la septième avenue numéro 51. Les habitants indiquent qu’ils étaient avertis d’une attaque d’un groupe d’hommes armés. 
Mais Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la police fait savoir que ces policiers fusillés venaient pour intervenir et du coup un officier de l’armée, voisin des habitants du 7ème avenue numéro 51 a ouvert le feu. 
Espérance Ngerageze, administrateur de la commune Bwiza dément également les informations selon lesquelles ces policiers figureraient parmi els bandits armés. Ces deux agents sont aujourd’hui alités à l’Hôpital Militaire de Kamenge. 

C.R.@2011

Message d'un soldat burundais prisonnier des insurgés AL-Shabab en Somalie

Dear Readers,

This is a rough translation of the Burundian prisoner’s Message as broadcast on Mogadishu’s radio stations yesterday. It must be noted that I have translated the message using the ‘Somali’ translation that was broadcast on the radio stations, not from Burundian language. I will try to upload the original audio message (and a video if I get it) of the Burundian soldier so that readers can verify the translation.

My name is NZOBONANTUMYE THERENCE and I come from Burundi. My father’s name isANDREA JEBARIKO and my mother’s name is VERONICA NDEREYIMANA. I am part of AMISOM’s SA ONZE battalion. I came to Somalia to fight Al-Shabab but ended up being their captive. I was captured on TUESDAY 22-02-2011

A colonel by name of URATUZA ordered us to go to Somalia in order to fight the Islamists. But when we came to Somalia and engaged AL-Shabab in battles, we realized that they were indeed dangerous and we could not defeat them. After our offensive against the Al-Shabab on Tuesday, the battle quickly intensified and many of our soldiers were killed and injured. In that disarray, the rest of the soldiers retreated and left me behind. And as soon as the soldiers deserted me, Al-Shabab soldiers captured me and then took me to one of their military compounds. That is where I am now

To The Burundian Soldiers in Mogadishu:
My advice to the Burundian soldiers is that you should refrain from waging war against Al-Shabab and the reason why I say this is because I am certain that you will never be able to defeat them. After we launched our offensive against Al-Shabab on Tuesday morning I would estimate that the number of Burundian soldiers killed in the battle to be about 50 in number. As for me I was captured alive by Al-Shabab and I am still alive and doing well. I warn you against waging war with Al-Shabab because you are fighting them in their own land and thus will never be able to defeat them.
I would also advice you to stop shelling the Somali population because whenever you shell populated areas, it is always the innocent civilians that become the victims of your shelling. As a result, when I fell into the hands of Al-Shabab, they transported me in a car and took me to a compound where many people were gathered and waiting for me. They wanted to kill me on the spot. They hurled all sorts of things at me but the Al-Shabab soldiers protected me from them. They were all angry with me and the reason for their anger is our constant shelling of innocent civilians.
To The Soldiers in Burundi:
I want to send this message to the soldiers in Burundi. My advice to you is that do not let your generals and seniors deceive you and lure you to fight in Somalia, because the rewards and the money that they promise you will eventually be of no value. Once you arrive in Somalia the only thing that awaits you here is death. As soon as we arrived in Somalia, we were sent into battles and I was captured in one of those battles along with many other soldiers. What we saw here in battles is gruesome, so I would advise you not to be deluded by your generals. The little provision that you receive in the safety of your homes is better that the fortune that would cost you your lives.

C.R.@2011

Offensive du gouvernement contre les insurgés en Somalie, au moins 115 morts

AP
Soldats burundais de l'Amisom
Au moins 115 personnes ont été tuées en Somalie au cours des derniers jours alors que le gouvernement a lancé une offensive coordonnée contre l'insurrection islamiste, selon des sources médicales et militaires.
Au moins 49 civils ont été tués et 157 blessés depuis le début de l'offensive gouvernementale mercredi, a indiqué dimanche Ali Muse, directeur du service d'ambulances de la capitale Mogadiscio.
De plus, au moins 60 militants islamistes ainsi que six soldats de la paix de l'Union africaine (UA) ont été tués, selon Biyereke Floribert, porte-parole des casques bleus du Burundi qui servent dans le pays sous mandat de l'UA.
L'insurrection islamiste tente depuis plus de trois ans de renverser le fragile gouvernement somalien, soutenu par les Nations unies, qui ne contrôle qu'une petite partie de Mogadiscio. Le gouvernement promet depuis longtemps de lancer une offensive de grande ampleur pour venir à bout de l'insurrection. 
C.R.@2011

Burundi:Rapatriement des corps des soldats burundais tombés en somalien

RPA

Rapatriement ce samedi des corps des soldats burundais tombés sur le sol somalien mercredi dernier.  

Les corps des soldas burundais dans
une rue de Mogadiscio
Les dépouilles mortelles de soldats burundais tués sur le champ de bataille en Somalie sont arrivées ce samedi à l’Aéroport International de Bujumbura vers 13h. Le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l’armée déclare que les informations à sa disposition concernent spécifiquement les soldats tués. Cependant des sources proches de l’armée parlent d’un nombre plus élevé de tués, voire des militaires pris en otages. Dans tous les cas, le porte-parole de l’armée parle également de l’intensité des combats à Mogadiscio.



Rappelons que ces soldats ont trouvé la mort mercredi lors des affrontements entre les Al Shabab et les soldats de l’AMISOM.


Et selon les dernières nouvelles, les familles et les journalistes n’ont pas eu accès à la base aérienne de Gakungu où les corps des soldats tombés sous les balles en Somalie ont été déposés. L’armée n’a pas voulu révélé leur nombre pour raison de secret militaire. 








Mais des informations au sein de ce corps de défense nationale indiquent que 23 corps seraient arrivés à Bujumbura  et chaque famille, appuyée par l’Armée, va organiser les funérailles.    

C.R.@2011

Burundi: De faux billets découverts dans le Nord

PANA
De faux billets d’une valeur de 200.000 dollars américains ont été découverts, mercredi, dans un grand hôtel de Ngozi, a appris la PANA de diverses sources concordantes dans cette ville du Nord du Burundi. 

De tout le magot, un seul billet de 100 dollars était authentique et aurait été épargné pour servir de modèle d’imitation, selon plusieurs correspondants de presse dans la troisième plus grande ville du pays, citant des sources policières sur place.
Les médias locaux ont encore fait état de trois faussaires, dont deux Burundais et un ressortissant de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, qui ont été attrapés à l’hôtel en même temps que des produits entrant dans la fabrication de la fausse devise.



Le ressortissant congolais et cerveau présumé de l’entreprise illégale était porteur de faux papiers d’identité dont un badge qui le faisait passer pour un employé des Nations unies en RD Congo.

Les faussaires auraient passé la première nuit de détention préventive à la prison centrale de Ngozi en attendant le jugement.

Le code pénal burundais prévoit la prison à vie pour toute personne qui se rend coupable de contrefaçon de monnaie.

Admin@2011

23 février 2011

Zénon Nicayenzi conseille l’Etat burundais à ne pas se piéger

RPA
Zénon Nicayenzi conseille l’Etat burundais à ne pas se piéger dans l’appellation des groupes armés qui sillonnent dans Bujumbura rural.     


Un homme armée abattu dans la ville
de Bujumbura après une attaque.
« Du jamais vu dans l’histoire de l’humanité où une armée est lancée à la poursuite des fous. » Réaction de Zénon Nicayenzi, ancien ministre de la Défense à l’époque coloniale, aux qualificatifs donnés aux groupes qui attaquent les positions policières. 
Selon lui, les hauts cadres devraient se réserver dans leurs dires. Ce vieux routier indique que si du moins le qualificatif convient à ces perturbateurs de l’ordre, il faut mobiliser des psychiatres pour les soigner au lieu d’envoyer les militaires.


Peu importe l’appellation, l’urgence pour la population est d’être sécurisée, ajoute Zénon Nicayenzi.  Et par conséquent, il demande au Gouvernement de ne pas se tendre un piège.

C.R.@2011

Burundi:des tractations houleuses au sein du CNDD FDD

RPA
Des tractations houleuses au sein du CNDD FDD à deux semaines seulement de la tenue du congrès de ce parti

Un document interne appelle les membres du CNDD FDD à s’insurger contre un petit groupe qualifié de groupe de bandits et d’assassins. Ce document interne circule deux semaines avant la tenue du congrès du parti CNDD FDD. Selon ce document, ce petit groupe chercherait à faire élire au congrès des leaders pouvant le protéger. 
Les auteurs de ce document non signé appellent les membres du parti CNDD FDD à être vigilants lors du prochain congrès. Et à propos nous avons essayé de joindre le porte-parole du CNDD FDD sans succès. 

Admin@2011

Burundi:la famille de Méthode Nsengiyumva très inquiète

RPA
La famille de Méthode Nsengiyumva très inquiète sur la vie de ce dernier après que la police ait tenté de le soustraire des cachots du Bureau Special de Recherche pour Gatumba.  

Profonde inquiétude dans la famille du détenu Méthode Nsengiyumva qui se trouve pour le moment dans les cachots du Bureau Spécial de Recherche «BSR ». Celui-ci a révélé à sa famille qu’au matin de ce lundi, il s’est vu sortir du cachot par un officier qu’il n’a pas pu reconnaître pour prendre la direction de Gatumba avec huit policiers. Mais la camionnette policière est tombée en panne au niveau de l’Hôtel Club des Vacances. Sa famille proche craint pour sa vie. Auprès de la police, le commissaire municipale en Mairie de Bujumbura Arthémon Nzitabakuze a fait savoir que son dossier est au parquet et que pour plus d’éclaircissement, il conseille à cette famille de le contacter. 

Admin@2011

Burundi:Embuscade à Vyuya en commune Mugamba

Ijambo-info
Quatre hommes armés de fusils d’assaut ont tendu une embuscade à deux personnes qui circulaient à moto dans la zone VYUYA de la commune MUGAMBA
En province de BURURI, une embuscade a été tendue ce vendredi 18 février 2011 vers vingt heures par quatre hommes armés de fusils d’assaut en zone de VYUYA de la commune MUGAMBA. Ces malfaiteurs ont volé des sacoches de deux personnes qui roulaient à moto. La police est intervenue alors que ces malfaiteurs étaient déjà partis.
Admin@2011

La Chine et le Burundi s'engagent à promouvoir leur coopération amical

Radio Chine Internationale
               Mohamed Rukara
He Yong, secrétaire adjoint de la Commission centrale de Contrôle de la Discipline du Parti communiste chinois (PCC), a rencontré mardi à Beijing une délégation du parti au pouvoir du Burundi, le Conseil National pour la Défense de la Démocratie - Forces de Défense de la Démocratie (CNDD-FDD).
He Yong a affirmé que les relations Chine-Burundi se développaient paisiblement depuis longtemps.

La Chine a apprécié l'adhésion du Burundi à la politique d'une seule Chine ainsi que son fort soutien sur les questions concernant Taïwan, a-t-il indiqué.
Il a espéré que les deux parties feraient des efforts conjoints pour promouvoir le développement de la coopération amicale bilatérale.
Mohamed Rukara, chef de la délégation du CNDD-FDD et médiateur burundais, a hautement apprécié la coopération amicale entre le CNDD-FDD et le PCC.
Il a indiqué que le gouvernement burundais et le CNDD-FDD continueraient d'adhérer à la politique d'une seule Chine et de soutenir la réunification pacifique de la Chine.
Sur invitation du PCC, la délégation du CNDD-FDD est arrivée à Beijing samedi.
C.R.@2011

Burundi:12 millions d'euros de manque à gagner pour le Burundi depuis son adhésion à la CEA

PANA
Sindiso Ngwenya
L’adhésion du Burund à la Communauté est-africaine (CEA) de libre échange en 2007 lui a déjà fait perdre des rentrées ficsales de l’ordre de 12 millions d’euros, a déclaré le secrétaire général du Marché commun d’Afrique orientale et australe (COMESA), Sindiso Ngwenya, en visite depuis lundi à Bujumbura, la capitale du pays.
La CEA est un vaste ensemble qui oeuvre à la promotion de l'intégration régionale à travers le développement du commerce et de l'investissement, rappelle-t-on.
Selon M. Ngwenya, le COMESA a déjà débloqué une première tranche de 4,4 millions d’euros et doit encore décaisser un acompte de 8 millions d’euros dans les prochains jours pour compenser les pertes fiscales induites par l’adhésion du Burundi à la CEA.
La contribution du COMESA devrait permettre à l’Etat burundais de faire des économies et financer des programmes sociaux dans les secteurs de l’éducation et de la santé, a indiqué le secrétaire général du COMESA.
Sur le plan socio-économique, le Burundi est considéré comme étant le maillon le plus faible de la Communauté est-africaine de libre échange.
Le tissus industriel national reste ambryonnaire, ce qui favorise l'entrée libre de la presque totalité des biens importés.
Les pays de la CEA sont le Burundi, Djibouti, l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Kenya, la Libye, Madagascar, le Malawi, Maurice, l'Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, les Seychelles, le Soudan, le Swaziland, la Tanzanie, l'Union des Comores, la Zambie et le Zimbabwe.
C.R.@2011

19 février 2011

Burundi:insécurité à Rizba,Mutambu,Gihanga,Bwiza et Butere

RPA

A moins de deux minutes, le marché de Ruziba s’est vidé vendredi matin suite à la rumeur d’attaque des hommes armés.  
Une panique s’est emparée des vendeurs du marché de Ruziba ce matin vers 11h. Deux tiers des marchands ont fermé leurs boutiques suite à une rumeur d’attaque des groupes armés. Des informations recueillies auprès de la population, ces groupes armés dits bandits ont été vus au bord du lac Tanganyika. Dans cette même zone Ruziba, des coups de feu ont été entendus dans la nuit de ce jeudi vers 20h.

La police de Ruziba croyait être attaquée. Ces tirs ont blessé une jeune fille actuellement soignée à l’Hôpital de Kanyosha. La population locale demande au Gouvernement de dialoguer avec ces gens qu’ils qualifient de bandits armés afin qu’elle retrouve la paix.
 Attaque des hommes en tenue militaire à Mutambu. 

Une personne a été tuée la nuit de ce jeudi par des hommes en uniforme militaire sur la colline Rutovu, commune Mutambu, province Bujumbura. Sa famille et ses voisins vivent dans la peur  et s’interrogent si c’est une nouvelle guerre qui reprend au Burundi. 
Assaut d’un groupe d’hommes armés sur la position policière de Gihanga village 2. 

En province de Bubanza, une position policière à Gihanga a été délogée de son poste par un groupe d’hommes armés. Cela s’est passé la nuit de ce jeudi au village 2 vers 22h. Tout ce qui se trouvait dans la cabane policière a été volé dont un fusil. 
Insécurité dans la commune Bwiza la nuit.  

En Mairie de Bujumbura, une personne a été tuée et une autre blessée au niveau du bras. Cela s’est passé la nuit de ce jeudi dans la commune urbaine de Bwiza au 9ème avenue numéro 43. Les assassins ont pris le large après le forfait sans être identifiés. Les habitants de cette localité déplore la non intervention de la police et déjà deux personnes sont dans les mains de la police pour raison d’enquête selon l’administrateur de la commune Bwiza. 
Le porte-parole de la police qualifie d’affamés ce que les autres appellent des bandits armés ou des fous ou une rébellion en gestation.  

Minani,gouverneur de Bujumbura Rural

Les qualificatifs ne manquent plus pour nommer les soi-disant bandits armés. Pour les uns c’est une rébellion en gestation et pour les autres ce sont des fous. Pour Pierre Channel Ntarabaganyi, porte-parole de la police burundaise, ceux qui ont attaqué la nuit de ce jeudi à la position de la police à Gihanga ne sont que des « affamés ». Après cela, il dresse un bilan d’une personne tuée parmi ces « affamés » et le cuisinier de ces policiers enlevé et retrouvé ce vendredi dans la matinée. 


Selon toujours le porte-parole de la police, les positions policières sont les plus visées parce que c’est elle  qui est en première ligne pour sécuriser la population. Mais la police ne croisera pas les bras, dit le porte-parole de la PNB. Quant à la personne tuée dans la commune de Bwiza, le porte-parole de la police qualifie cela d’un règlement de compte.
 Attaque des bandits armés dans la commune de Buterere.   

Deux personnes grièvement blessées, une somme importante d’argent et plusieurs biens de valeur emportés, tel est le bilan d’une attaque des présumés bandits à main armée perpétrée dans la nuit de jeudi à vendredi 18 février.  Trois quartiers de la commune Buterere ont été visés à savoir  Mubone, Buterere 1 et Buterere 2 et cela entre 20h et 22h du soir.    

Admin@2011

Burundi:L’Etat revient sur l’affaire Interpetrol

RPA
L’Etat burundais revient sur l’affaire Interpetrol après son retrait à la Cour suprême suite aux pressions des partenaires économiques selon l’OLUCOME.   

Gabriel Rufyiri, président de l'OLUCOME

Revirement à 180 degré du représentant de l’Etat dans le dossier Interpetrol. Le directeur des affaires juridiques et du contentieux vient de signifier au président de la Cour suprême son changement par rapport au retrait de la saisine faite par voie de citation directe dans le dossier Interpetrol. 

D’après l’OLUCOME, l’Etat du Burundi vient de se ressaisir suite aux pressions exercées par les partenaires en développement. 

Signalons que ce dossier concerne plus de 40 milliards de Fbu que la société Interpetrol doit à l’Etat burundais. Et dans cette affaire, l’OLUCOME s’engage à prendre un avocat international pour plaider le recouvrement de cet argent par l’Etat burundais

Admin@2011

15 février 2011

Burundi:Le rapport accablant de l’inspection du ministère de la Sécurité Publique


ARIB.INFO

Des marchés fictifs au ministère de la sécurité publique : « Tolérance zéro » = « tolérance 100% ».
      Général Guillaume Bunyoni,
      Ministre de la sécurité publique
Que signifie « tolérance zéro » au ministère de la sécurité publique que dirige le tout puissant général, le Général Guillaume Bunyoni ? La réponse est tout simple ; ça signifie « tolérance 100 % ». Quand le sage montre du doigt la lune, l’insensé ou l’imbécile regarde le bout du doigt, dit l’adage. Et quand on a dit « tolérance zéro », on a compris 100 %.
Entre celui qui a compris « tolérance zéro » et « tolérance 100 % », qui est plus intelligent dans le Burundi de la corruption (180ème pays le moins corrompu ou 8ème pays le plus corrompu sur la terre ou encore 1er pays le plus corrompu de l’East African Community : prévalence de la corruption de 36,7 %, (la police vient en seconde position après le fic), Ouganda (33 %), Kenya (31,9%), Tanzanie (28,6%) et le Rwanda avec 6,6% ). Mon pays est malade en j’en ai honte !
Eh oui, depuis quelques temps, le ministère de la sécurité publique (Minsp) est le théâtre des scandales. Rappelez-vous du scandale des documents biométriques au mois de mars 2010 où le Minsp avait octroyé un marché en dehors de toutes les procédures des marchés publics à la société Global Contech. On notera ici que le Minsp a maintenu le contrat malgré l’annulation de son ordonnance du 19 mars 2010 et le rejet par le parlement.
Aujourd’hui, c’est un nouveau scandale avec des marchés fictifs grassement payés au dos du contribuable que je suis et que tu es. En somme, le Minsp est devenu la plaque tournante des marchés fictifs. Ce que nous vous présentons ici n’est qu’un petit rien dans une galère de la corruption.
Evrard Giswaswa,Maire de Bujumbura
Et pour les faits, voici cette petite saga des Giswaswa, au propre comme au figuré : tout le monde a attrapé la « giswaswatité » ou la boulimie des richesses indues. Les hommes de la saga n’y vont pas par quatre chemins. Les personnes ci-après sont les maîtres du jeu et ils ont créé une société dénommée, « Burundi Car Services » par acte notarié NM/3312/2010 au cabinet Maître Rudaragi en date du 3 août 2010.
Il s’agit des personnes que la toute petite Bujumbura connaît et que connaissent depuis quelques scandales, tous les internautes (cliquez dans google et introduisez Guswaswa ou giswaswattitude ou encore Commandant Région David Nikiza) qui suivent avec attention les scandales et la criminalité au Burundi. Ce sont :
- Moïse Nzeyimana, Général de Brigade, alors chef de protocole d’Etat, aujourd’hui ambassadeur
- Evrard Giswaswa, Maire de la capitale
- David Nikiza, Commandant de police de la région ouest
- Alexandre Gahomera, homme d’exécution pour les trois premiers
             Colonel David Nikiza,
             Commandant de Police
Cette société n’a rien d’anormal en soi et a pour objet l’offre des services d’entretien de véhicules, de commerce général, d’import-export ainsi que toute autre activité admise par la loi burundaise. Elle a pour capital 120.000.000 fr bu, à raison de 25% pour chaque actionnaire. Le capital a été livré à 1/3, soit 40.000.000 fr bu et déposé à la Bancobu au compte N°0036110-01 (bordereau N° 376171). La société est enregistrée au Registre de commerce RC N° 74528 (voir reçu N°958 du 10 août 2010, quittance N°45/9003/C) et le formulaire du greffe du tribunal de commerce N° d’ordre 87782. La société est dirigée par M. Alexandre Gahomera et est localisée au 24, Boulevard du 1er Novembre, BP. 511.
Ces spécifications ne sont qu’anodines ; chaque société en a. Ce qui est intéressant, donc préoccupant, ce sont les commandes de lubrifiants d’une valeur totale de plus de 300 millions de fr bu passées sans appels d’offre et sans souci des procédures des marchés publics que cette jeune société a gagnés. Notre intérêt porte sur les bons de commande N° 2900 à 2955 et N° 2896 à 2899  (lire le relevé) passés par la direction de la logistique à la société BCS.
Tenez-vous bien : beaucoup de ces commandes ont été exécutés avant que la société n’ait été conçue, donc avant son existence légale. Une société fictive en somme. Me Giswaswa peut défendre un tel dossier ! Comment peut-on passer des commandes à une entreprise qui n’existe pas ? Même sans appel d’offres, cela n’existe pas ! C’est que si tolérance zéro existait, cela voudrait dire que tous les intéressés dans l’affaire auraient déjà eu une visite de l’inspection générale de l’Etat ou une convocation de la brigade anti-corruption.
          Général Moise Nzeyimana,
                  ambassadeur
A la lecture de ces commandes, on ne peut que remarquer des incohérences entre les numéros d’ordre et les dates de ces bons de commande. A la même lecture, on est frappé par le rythme des commandes et les quantités qui sont presque identiques et alors, on se pose la question de savoir la destination de ces produits. Est-il possible de justifier les paiements de toutes les commandes à la société CBS par la direction logistique du Minsp ?
Seul le Minsp et ses services concernés peuvent donner des réponses. Mais à qui ? De notre côté, nous pensons que c’est un pur et simple détournement de fonds publics. Et le rôle de ces hauts responsables publics fondateurs de la société ? Demandez à « la tolérance zéro » ! Est-ce que « la tolérance zéro » n’est pas au courant de ce qui se passe au Minsp ? Il sait, mais il se tait, me diront les hommes sensés, car le sage sait très bien que « la tolérance zéro » = « tolérance 100% » au Burundi, après tout, il est le père de tout le monde, les brebis sages et les brebis galeuses. Mais qu’il fasse attention, quand les brebis sages se révolteront, les brebis galeuses disparaitront.
Il faut que tout le monde se lève et dise halte à la corruption. Il est temps qu’on commence à évaluer le discours du chef de l’Etat sur la tolérance zéro. Trois mois, c’est déjà bientôt et c’est une référence. La brigade anti-corruption, où dors-tu ? Inspection générale de l’Etat, où est-ce que tu hivernes ? Les services du président de la république, où passez-vous les vacances ? SVP, réveillez-vous, arrêtez les vacances et rendez-vous au Mnsp pour sauver ce qu’il y a encore à sauver! Sinon, on aura compris que « tolérance zéro » est pour les insensés.
Relevé des commandes du Minsp à la Direction de la logistique à la BCS s.a.
Date             Référence                   Total HT        TVA            Total TTC
07.05.2010    BC 2826/DGAG/2010     4 218 500      759 330        4 977 830
02.08.2010    BC 2897                     4 218 500      759 330        4 977 830
10.09.2010    BC 2898                     4 218 500      759 330        4 977 830
02.06.2010    BC 2899                     4 218 500      759 330        4 977 830
07.07.2010    BC 2900                     4 218 500      759 330        4 977 830
03.08.2010    BC 2901                     4 218 500      759 330        4 977 830
10.09.2010    BC 2802                     4 218 500      759 330        4 977 830
15.06.2010    BC 2803                     4 218 500      759 330        4 977 830
10.07.2010    BC 2804                     4 218 500      759 330        4 977 830
15.08.2010    BC 2805                     4 218 500      759 330        4 977 830
06.09.2010    BC 2806                     4 218 500      759 330        4 977 830
04.06.2010    BC 2807                     4 218 500      759 330        4 977 830
05.07.2010    BC 2808                     4 218 500      759 330        4 977 830
03.08.2010    BC 2809                     4 218 500      759 330        4 977 830
03.09.2010    BC 2810                     4 218 500      759 330        4 977 830
04 011010     BC 2911                     3 780 000      680 400        4 460 400
11.01.2010    BC 2912                     3 780 000      680 400        4 460 400
18.01.2010    BC 2813                     3 780 000      680 400        4 460 400
25.01.2010    BC 2814                     3 780 000      680 400        4 460 400
01.02.2010    BC 2815                     3 780 000      680 400        4 460 400
08.02.2010    BC 2816                     3 780 000      680 400        4 460 400
15.02.2010    BC 2817                     3 780 000      680 400        4 460 400
19.02.2010    BC 2818                     3 780 000      680 400        4 460 400
26.02.2010    BC 2819                     3 780 000      680 400        4 460 400
01.03.2010    BC 2820                     3 780 000      680 400        4 460 400
08.03.2010    BC 2821                     3 780 000      680 400        4 460 400
15.03.2010    BC 2922                     3 780 000      680 400        4 460 400
22.03.2010    BC 2923                     3 780 000      680 400        4 460 400
29.03.2010    BC 2824                     3 780 000      680 400        4 460 400
02.04.2010    BC 2825                     3 780 000      680 400        4 460 400
08.04.2010    BC 2826                     3 780 000      680 400        4 460 400
14.04.2010    BC 2827                     3 780 000      680 400        4 460 400
20.04.2010    BC 2828                     3 780 000      680 400        4 460 400
27.04.2010    BC 2829                     3 780 000      680 400        4 460 400
03.05.2010    BC 2830                     3 780 000      680 400        4 460 400
03.05.2010    BC 2831                     3 780 000      680 400        4 460 400
11.05.2010    BC 2832                     3 780 000      680 400        4 460 400
17.05.2010    BC 2833                     3 780 000      680 400        4 460 400
24.05.2010    BC 2934                     3 780 000      680 400        4 460 400
28.05.2010    BC 2935                     3 780 000      680 400        4 460 400
02.06.2010    BC 2836                     3 780 000      680 400        4 460 400
07.06.2010    BC 2837                     3 780 000      680 400        4 460 400
14.06.2010    BC 2838                     3 780 000      680 400        4 460 400
21.06.2010    BC 2839                     3 780 000      680 400        4 460 400
28.06.2010    BC 2840                     3 780 000      680 400        4 460 400
08.07.2010    BC 2841                     3 780 000      680 400        4 460 400
14.07.2010    BC 2842                     3 780 000      680 400        4 460 400
19.07.2010    BC 2843                     3 780 000      680 400        4 460 400
26.07.2010    BC 2844                     3 780 000      680 400        4 460 400
02.08.2010    BC 2945                     3 780 000      680 400        4 460 400
06.08.2010    BC 2946                     3 780 000      680 400        4 460 400
11.08.2010    BC 2847                     3 780 000      680 400        4 460 400
16.08.2010    BC 2848                     3 780 000      680 400        4 460 400
20.08.2010    BC 2849                     3 780 000      680 400        4 460 400
24.08.2010    BC 2850                     3 780 000      680 400        4 460 400
30.08.2010    BC 2851                     3 780 000      680 400        4 460 400
10.09.2010    BC 2852                     3 780 000      680 400        4 460 400
04.08.2010    BC 2853                     3 205 000      576 900        3 781 900
29.07.2010    BC 2854                     3 205 000      576 900        3 781 900
07.06.2010    BC 2855                     4 218 500      759 330        4 977 830
Totaux                                             266 847 500    48 032 550     314 880 500
Par Jean J. Martin Bugabo

Admin@2011