AFP
"Pas mal d'irrégularités", dont certains relèvent de l'administration, entachent l'enregistrement en cours des électeurs au Burundi, a reconnu lundi le ministre burundais de l'Intérieur, Edouard Nduwimana. "Concernant certaines irrégularités qui sont soulevées, je vous dirais qu'il y en a pas mal, dont certaines relèvent de l'administration, comme la distribution de la carte nationale d'identité", a déclaré à la presse M. Nduwimana, après une rencontre sur ce sujet avec les gouverneurs de province.
Le ministre de l’intérieur,E.Nduwimana |
Le ministre réagissait aux nombreuses irrégularités dénoncées régulièrement par l'opposition, la société civile et les médias indépendants du Burundi depuis le début de l'enrôlement des électeurs qui a débuté le 24 novembre et doit se terminer le 7 décembre.
Peu après lundi, l?Alliance démocratique pour le changement (ADC-Ikibiri), la grande coalition de l'opposition radicale qui regroupe une dizaine de partis politiques, a annoncé qu'il se "retire immédiatement des démembrements de la Ceni en raison de nombreuses irrégularités observées qui sont de nature à fausser totalement le fichier électoral", a déclaré à la presse Léonce Ngendakumana.
Il s'agit des Commissions électorales provinciales indépendantes (Cepi) et des Commissions électorales communales indépendantes (Ceci), chargées d'organiser les élections au niveau des communes et des provinces.
"Cette tricherie passe par une distribution massive de cartes d'identité aux seuls membres du parti au pouvoir pour qu'ils se fassent enrôler seuls, en les refusant systématiquement aux sympathisants d'opposition, par des Cepi et des Ceci dominés totalement par le parti au pouvoir et par une Ceni aux ordres", a dénoncé M. Ngendakumana, assurant toutefois qu'ils comptaient se présenter aux élections de 2015.
Depuis une semaine, les médias privés ont de leur côté relevé de nombreux de cas de fraudes, notamment des responsables locaux du parti au pouvoir qui distribuent des cartes d'identité, militants de ce même parti arrêté avec de nombreuses cartes d'identité.
"Nous avons demandé qu'il n'y ait plus de ces cas que nous entendons de cartes d'identité distribuées dans les écoles ou dans d'autres endroits, je pense que le message (aux gouverneurs) est clair et les administratifs qui iront à l'encontre de cette décision seront sanctionnés", a promis le ministre burundais de l'Intérieur.
"La plupart de ces irrégularités sont dues à la précipitation avec laquelle ces cartes d?identité sont distribuées car beaucoup de nos concitoyens n'en disposent pas", a-t-il justifié.
Selon la loi électorale du Burundi, les électeurs doivent présenter une carte d'identité pour se faire enregistrer. Mais la Ceni permet aujourd'hui la présentation d'une carte de baptême, d'un permis de conduire, d'une carte professionnelle si l'on se présente accompagné par deux témoins et le chef de sa colline.
Le gouvernement du Burundi avait déjà distribué quelque 1,5 millions de cartes d'identité (plus de 30% des électeurs burundais), officiellement à des citoyens qui n'en avaient pas, juste avant les élections de 2010.
Peu après lundi, l?Alliance démocratique pour le changement (ADC-Ikibiri), la grande coalition de l'opposition radicale qui regroupe une dizaine de partis politiques, a annoncé qu'il se "retire immédiatement des démembrements de la Ceni en raison de nombreuses irrégularités observées qui sont de nature à fausser totalement le fichier électoral", a déclaré à la presse Léonce Ngendakumana.
Il s'agit des Commissions électorales provinciales indépendantes (Cepi) et des Commissions électorales communales indépendantes (Ceci), chargées d'organiser les élections au niveau des communes et des provinces.
"Cette tricherie passe par une distribution massive de cartes d'identité aux seuls membres du parti au pouvoir pour qu'ils se fassent enrôler seuls, en les refusant systématiquement aux sympathisants d'opposition, par des Cepi et des Ceci dominés totalement par le parti au pouvoir et par une Ceni aux ordres", a dénoncé M. Ngendakumana, assurant toutefois qu'ils comptaient se présenter aux élections de 2015.
Depuis une semaine, les médias privés ont de leur côté relevé de nombreux de cas de fraudes, notamment des responsables locaux du parti au pouvoir qui distribuent des cartes d'identité, militants de ce même parti arrêté avec de nombreuses cartes d'identité.
"Nous avons demandé qu'il n'y ait plus de ces cas que nous entendons de cartes d'identité distribuées dans les écoles ou dans d'autres endroits, je pense que le message (aux gouverneurs) est clair et les administratifs qui iront à l'encontre de cette décision seront sanctionnés", a promis le ministre burundais de l'Intérieur.
"La plupart de ces irrégularités sont dues à la précipitation avec laquelle ces cartes d?identité sont distribuées car beaucoup de nos concitoyens n'en disposent pas", a-t-il justifié.
Selon la loi électorale du Burundi, les électeurs doivent présenter une carte d'identité pour se faire enregistrer. Mais la Ceni permet aujourd'hui la présentation d'une carte de baptême, d'un permis de conduire, d'une carte professionnelle si l'on se présente accompagné par deux témoins et le chef de sa colline.
Le gouvernement du Burundi avait déjà distribué quelque 1,5 millions de cartes d'identité (plus de 30% des électeurs burundais), officiellement à des citoyens qui n'en avaient pas, juste avant les élections de 2010.
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