Iwacu
Déo Ruberintwari, porte-parole du ministère de la Justice, dit se donner un peu de temps pour s’informer sur le cas Ndayizamba. Nous n’avons pas pu joindre Jean Bosco Bucumi, le président de la commission.
Signalons que M. Ndayizamba souffre du diabète, de l’hypertension, de l’insuffisance rénale et de la pneumonie. Il est sous perfusion.
Le principal accusé dans l’affaire Manirumva est admis à la Clinique la Colombe de Bujumbura, communément appelée chez Sophonie. Son état de santé fait remonter à la surface des interrogations sur le refus du ministère de la Justice de le mettre en liberté.
« Le détenu Ndayizamba est un prisonnier politique. Sinon, comment expliquer qu’il n’a que partiellement joui de la mesure de grâce présidentielle décrétée le 27 juin de cette année ? » C’est l’avis de Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh.
Ce défenseur des droits des prisonniers insiste sur la contradiction du ministre de la Justice dans la mise en application du décret. Il fait d’abord remarquer que la peine du condammé Ndayizamba a été légalement commuée de la pertétuité à 20 ans de servitude pénale principale. Mais là où le bât blesse, poursuit M. Mbonimpa, c’est que le même décideur a refusé de libérer de prison le détenu Ndayizamba conformément à l’article 3 du même décret. Il parle de la "remise totale des peines pour les prisonniers atteints de maladies incurables et à un stade avancé attesté par une commission médicale à l’entrée en vigueur du présent décret"
« Pourtant, la commission médicale ad hoc a attesté que M. Ndayizamba devrait être éligible à la libération », constate M. Mbonimpa, impuissant.
La même observation avait été faite bien avant par Bruno Niyonzima, directeur de la prison de Mpimba. En effet, le 4 novembre, il adressait au président de la commission chargée de la mise en exécution de la grâce présidentielle « un recours en faveur du détenu Hilaire Ndayizamba ». Il avançait les mêmes arguments que M. Mbonimpa.
Tout n’est pas perdu pour M. Ndayizamba Le directeur de la prison de Mpimba parle aussi de la possibilité de libération du détenu Ndayizamba en vertu de l’article 138 du Règlement d’Ordre Intérieur du Régime Pénitentiaire. Il stipule que « lorsqu’il est avéré qu’une incarcération prolongée est de nature à mettre en péril la vie d’un condamné, celui-ci bénéficie d’une libération conditionnelle même si les conditions légales ne sont pas réunies. Cependant, la libération n’a lieu qu’au vu d’un rapport médical établi par deux médecins et qui fait état de la santé de l’intéressé. »
Me Prosper Niyoyankana, avocat de la partie civile dans l’affaire Maniramvu, déclare : « Nous ne réclamons pas l’indemnisation à M.Ndayizamba mais plutôt à l’Etat. Ce sont ses agents qui sont toujours protégés par lui qui ont tué Ernest Manirumva ». Et d’ajouter que la partie civile a toujours souhaité que M. Ndayizamba soit relâché.
« Le détenu Ndayizamba est un prisonnier politique. Sinon, comment expliquer qu’il n’a que partiellement joui de la mesure de grâce présidentielle décrétée le 27 juin de cette année ? » C’est l’avis de Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh.
Ce défenseur des droits des prisonniers insiste sur la contradiction du ministre de la Justice dans la mise en application du décret. Il fait d’abord remarquer que la peine du condammé Ndayizamba a été légalement commuée de la pertétuité à 20 ans de servitude pénale principale. Mais là où le bât blesse, poursuit M. Mbonimpa, c’est que le même décideur a refusé de libérer de prison le détenu Ndayizamba conformément à l’article 3 du même décret. Il parle de la "remise totale des peines pour les prisonniers atteints de maladies incurables et à un stade avancé attesté par une commission médicale à l’entrée en vigueur du présent décret"
« Pourtant, la commission médicale ad hoc a attesté que M. Ndayizamba devrait être éligible à la libération », constate M. Mbonimpa, impuissant.
La même observation avait été faite bien avant par Bruno Niyonzima, directeur de la prison de Mpimba. En effet, le 4 novembre, il adressait au président de la commission chargée de la mise en exécution de la grâce présidentielle « un recours en faveur du détenu Hilaire Ndayizamba ». Il avançait les mêmes arguments que M. Mbonimpa.
Tout n’est pas perdu pour M. Ndayizamba Le directeur de la prison de Mpimba parle aussi de la possibilité de libération du détenu Ndayizamba en vertu de l’article 138 du Règlement d’Ordre Intérieur du Régime Pénitentiaire. Il stipule que « lorsqu’il est avéré qu’une incarcération prolongée est de nature à mettre en péril la vie d’un condamné, celui-ci bénéficie d’une libération conditionnelle même si les conditions légales ne sont pas réunies. Cependant, la libération n’a lieu qu’au vu d’un rapport médical établi par deux médecins et qui fait état de la santé de l’intéressé. »
Me Prosper Niyoyankana, avocat de la partie civile dans l’affaire Maniramvu, déclare : « Nous ne réclamons pas l’indemnisation à M.Ndayizamba mais plutôt à l’Etat. Ce sont ses agents qui sont toujours protégés par lui qui ont tué Ernest Manirumva ». Et d’ajouter que la partie civile a toujours souhaité que M. Ndayizamba soit relâché.
Déo Ruberintwari, porte-parole du ministère de la Justice, dit se donner un peu de temps pour s’informer sur le cas Ndayizamba. Nous n’avons pas pu joindre Jean Bosco Bucumi, le président de la commission.
Signalons que M. Ndayizamba souffre du diabète, de l’hypertension, de l’insuffisance rénale et de la pneumonie. Il est sous perfusion.
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