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| Le Ministre Edouard NDUWIMANA |
Le ministre burundais de l’intérieur, Edouard Nduwimana, a annoncé ce mercredi que le gouvernement a décidé qu’à partir de ce jeudi, tous les citoyens rwandais établis dans notre pays ont jusqu’à ce 27 février 2014 pour avoir déjà regagné leur pays ou pour avoir introduit une demande d’octroi de la nationalité burundaise.
Cela fait donc la 2è fois dans les relations des deux ex-colonies belges que l’on reparle de l’octroi de nationalité burundaise aux réfugiés en provenance du Rwanda et ce, dans les circonstances totalement différentes. En effet, les premiers exilés rwandais furent contraints de fuir massivement leur pays suite à ce que l’on appela chez notre voisin du Nord « la révolution sociale de 1959 », puis en 1973, en raison de la politique d’exclusion renforcée à l’égard de la minorité tutsi décidée par la Ière République finissante de Grégoire Kayibanda qui sera renversé 4 mois plus tard, soit le 5 juillet 1973.
Cette fois-ci, Edouard Nduwimana a parlé des réfugiés de 1959 et ceux de 1998. Les premiers sont ceux que l’on évoquait plus haut, et les seconds, dont le ministre n’a pas révélé l’identité, sont probablement ceux qui auraient été poussés par la faim et la disette pour venir chercher de quoi manger. Cette décision a été prise en accord avec les autorités de Kigali, a dit le ministre, mais il est à la peine se demander si tout ce monde vaut que les chancelleries des deux pays s’agitent, puisqu’ils ne sont qu’au nombre de …38 en tout et pour tout.
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