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| Scène du Film "Na wewe?"sur la guerre civile au Burundi |
Alors que la commission nationale « vérité et réconciliation » (Cnvr) n’a pas encore vu le jour, certains milieux de l’église catholique burundaise continuent à exprimer leurs points de vue sur cette problématique dont les dirigeants de ce pays voudraient encadrer la réponse que va donner la population.
Invité de nos confrères de « Radio Maria Burundi » la nuit dernière, le vicaire général du diocèse de Muyinga, Mgr Protais Nkurikiye, a été prié de dire quelle devrait être la réponse d’un bon chrétien sur la justice, le pardon et la réconciliation.
Dans sa réponse, il a été sans équivoque, déclarant que lorsque le mal a été commis, tout bon chrétien a l’obligation de dire que c’est mauvais et lorsque le bien est fait, il doit également dire que c’est bon. Le numéro deux du diocèse de Muyinga n’était pas loin de penser comme Marc Manirakiza qui, dans un des nombreux ouvrages qu’il a consacrés à l’histoire du Burundi, a écrit que « le bien reste le bien, même si personne ne le fait, et le mal reste le mal, même si tout le monde le fait »
Le vicaire général a également souhaité que pour réussir une réconciliation véritable et sincère, il faut coopérer avec différentes organisations de défense des droits de l’homme, afin qu’elles contribuent à faire des éclaircissements sur le passé de notre pays.
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