Translate

2 mars 2014

Burundi:le sort réservé à l’ex-marché central de Bujumbura…

Net Press
Le conseil des ministres s’est réuni ce 26 février 2014 avec un agenda portant sur huit points. Parmi ceux-ci, figurait un document de proposition relatif au sort pouvant être réservé au terrain abritant l’ex-marché central de Bujumbura qui a été présenté par le ministre des transports, des travaux publics et de l’équipement.
En effet, en date du 16 octobre 2013, le deuxième vice-président de la République, Gervais Rufyikiri, a réuni des ministres des transports, des travaux publics et de l’équipement, celui de l’eau, de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, celui chargé de la bonne gouvernance ainsi que celle du commerce, de l’industrie, des postes et du tourisme. Participaient également à cette rencontre des techniciens qui se sont penchés sur le sort du terrain abritant l’ex-marché central de Bujumbura.

Au terme des discussions, ces membres du gouvernement et techniciens ont proposé que cet endroit soit réservé à la construction d’un mall qui est un centre regroupant plusieurs grands magasins ou chaînes commerciales et qui permet de réaliser ses achats en un même lieu, des promenades publiques et autres. L’objectif visé est que dans le cadre de l’intégration régionale et internationale, l’on construise un mall dans la ville de Bujumbura, avec des infrastructures modernes répondant aux premières fonctions qui étaient assurées par le marché central ainsi que d’autres infrastructures touristiques comme un hôtel équipé de grande salle de conférence et des chambres de luxe.

Pour cela, le gouvernement doit vérifier s’il y a un espace suffisant pour le commerce général qui comprendra des épiceries spécialisées, des pharmacies, des pâtisseries et boulangeries, vêtements pour hommes et pour dames, des boutiques de cadeaux, des librairies et papeteries, des boutiques de décoration, des antiquaires et galeries d’art, des articles de sport, bijouteries, magasins de meubles, magasins de matériel électronique, etc… Le nombre minimal de niveaux est estimé à 4 et la surface minimale est 48.000 m².
Le même gouvernement doit vérifier qu’il y a un espace suffisant pour les services de photocopie, location de film, vente immobilière, agences de voyage, services d’assurances et financiers, services comptables, services juridiques, services médicaux privés et publics, des agences des banques, des guichets des services collectant les impôts et les taxes ( Obr), des bureaux des services de gestion de ce complexe commercial, un poste de police chargé de la sécurité, etc… Le nombre minimal de niveaux est estimé à 5 et la surface minimale est 6.000 m².
Il faut aussi vérifier un espace suffisant pour la restauration et divertissement : pubs, bistrots et tavernes, comptoirs de crème glacée, salons d’esthétique, de massage et de bronzage, etc… Le nombre minimal de niveau est estimé à 2 et la surface minimale est 2.400 m².
Un espace pour les salles de réunion pour les représentants des commerçants ou autres, des salles de conférence, etc… Le nombre minimal de niveaux est estimé à 1 et la surface minimale est 1.200 m².
Un espace pour hôtel : parking souterrain bien aménagé, chambres et suites, restaurants-bars, piscines, des bureaux et des guichets des banques, des gymnases, des galeries, un minimum de deux salles de conférence pouvant contenir au moins 1.000 personnes, un minimum de quatre salles de réunion pouvant contenir au moins 300 personnes. Le nombre minimal de niveau est estimé à 20 et la surface minimale est 19.980 m². Le nombre de chambres est estimé à 300 et il est prévu 50 appartements VIP.

Il est également prévu le système de facilités à tout participant pour répondre à certains besoins immédiats privés ou public. L’on désigne également le type de matériaux qui seront utilisés pour contourner l’usure et la corrosion. Enfin, l’entreprise attributaire pourra proposer d’autres éléments nécessaires pour la construction d’un mall.

Ceux qui sont entrés en contact avec le document ont indiqué que le projet n’est pas celui de restituer les places aux anciens commerçants du marché central de Bujumbura. Le Sygeco n’a qu’à quêter famine ailleurs.

Aucun commentaire: