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31 mars 2012

Burundi:L’OBR Nyakuri empêche les hautes autorités du pays de payer l’IPR.

Burundizoom
L'OBR officiel
Appelé encore IPR, l’impôt sur les revenus des salariés (Impôt Professionnel sur les Rémunérations « IPR ») sert non à financer les biens et les services publics.

Mais contrairement au reste du monde, au Burundi ce sont donc les plus nantis, qui cherchent à vivre au crochet des plus pauvres.




Qui sont donc ces voleurs de la République de Mwezi Gisabo et Rwagasore Louis?
Actuellement ceux qui ne paient pas cet IPR sont surtout les ministres, les députés et sénateurs, les magistrats (juges et avocats), les professeurs d’université, les médecins – pour ne citer que ceux-là. À ce beau monde, il faut ajouter le Président de la République, ses conseillers et ses deux adjoints, une kyrielle d’anciens chefs d’état et leurs adjoints, les officiers généraux, les diplomates…Une véritable honte pour ce petit pays d’Afrique de l’Est !

Pourquoi refusent-ils de s’acquitter don de ce devoir civique.
En faisant nos enquêtes, certains parmi ces nantis de la République se sont confiés à nous mais sous couvert d’anonymat. Voici le résultat de nos investigations.

Le clientélisme
Pour être membre de cette crique de ceux qui ne paient pas l’impôt, il faut corrompre ceux qui donnent l’emploi au Burundi. Il y a une bonne somme d’argent que l’on paie avant d’être embauché. C’est pourquoi par exemple, au Burundi pour entrer à la magistrature, il faut payer 2 millions de Francs burundais au Ministre comme le disait Faustin du PARCEM. Et cela lui avait valu la prison !
En d’autres termes, s’il y a par exemple un recrutement de 500 magistrats, le ministre de la justice gagne automatiquement 1milliard de Francs Burundais, soit plus de 550.000 Euros. Mais, d’après nos informateurs, une grande partie de cette somme va directement au parti de l’Aigle et de l’Epée (Le CNDD-FDD) au pouvoir depuis 2005.
Cette pratique est fréquente dans tous les autres services. A titre d’illustration, pour être député ou sénateur il faut corrompre à hauteur de 10 millions de francs burundais .Si l’on veut être vice- président de la République, il suffit juste de réunir une somme de 50.000 millions de francs burundais. Au fait, c’est un grand fond de commerce et un grand business pour le parti au pouvoir .
C’est pourquoi donc tous les coups sont permis pour accéder «à ces hautes fonctions de la république. »Les gens sont donc beaucoup plus embauchés, selon son pouvoir d’achat et non pas par compétence. On s’en fout de la médiocrité pourvu que l’on empoche quelque chose !

Mais ce n’est pas tout.
Source megainfo
Après, avoir obtenu l’emploi il faut payer encore quelque chose en fonction de ce que l’on gagne par mois. Selon nos informateurs, il faut payer 20 à 30% de son salaire .Ce montant va directement dans les caisses du parti au pouvoir. Et pour amuser la galerie, le président de la République parle de tolérance zéro en 2012 !?


Fond pour se maintenir au pouvoir(FPSA)
Ainsi donc, le montant récolté constitue un fond dénommé «Fond pour se maintenir au pouvoir(FPSA) » gérée directement par les plus hautes autorités. Pour question de camouflage, les fonds passent par le parti présidentiel .Chaque année ce fond est alimentée a plus de 150 milliards de francs Burundais soit 140 millions de dollars américains.
Par exemple, c’est ce fond qui aura servi à la construction du siège du parti au pouvoir situé à Kigobe, l’assassinat d’Ernest Manirumva,paie les travailleurs de la radio Rementanya FM,etc…

C’est un fond destiné à faire les sales besognes et assurer une sécurité financière et surtout un avenir meilleur aux dirigeants du pays ainsi que leurs familles.Le FPSA échappe aux éventuels audits nationaux et internationaux.

Deux Offices Burundais de Recettes (OBR)
L'OBR Nyakuri

Le pouvoir en place au Burundi, a instauré deux offices burundais de recettes, un, qui est officiel et l’autre officieuse (OBR nyakuri). Mais les deux sont basés par a Kigobe. Le premier loue la maison du premier vice président de la République et lui paie un loyer de 30 millions de francs burundais par mois.
Le deuxième OBR nyakuri se trouve au sein de la permanence du parti au pouvoir (CNDD-FDD) construit sur fonds du FPSA et l’argent payépar l’Ouganda en guise de remboursement de sa dette envers le Burundi. Une dette qui datait du 2eme régime .


Pourquoi donc le refus de payer ?
Demander aux hautes autorités du pays de payer l’IPR, c’est synonyme de priver une partie des revenus au FPSA donc du parti au pouvoir et partant de la clique des mafias. Au fait, les concernés par cet IPR ne veulent pas contribuer doublement. C’est la raison pour laquelle, il sera difficile de passer la loi en rapport avec l’IPR des hautes autorités burundais.

Recommandations

La communauté internationale devrait intégrer une cellule de pénalisation des délits et crimes économiques au sein de la cour pénale internationale. Un homme qui détourne 100 millions de dollars dans son pays n’est pas différent d’un génocidaire qui tue 1million de personnes.

Classement International du Burundi.
Pour la 4e fois le Burundi vient d’être classe parmi les pays les plus corrompus et le plus pauvre au monde. Lire les détails 



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