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14 mai 2011

Burundi: Ils seront interrogés, « si cela s’avère nécessaire ».

Net Press
Général A.Nshimirimana
Au moment où Gabriel Nduwayo alias Sese était acheminé à Rumonge pour y être incarcéré, le porte-parole et secrétaire général de la cour suprême était confronté aux questions des journalistes qui voulaient savoir pourquoi les autres personnes citées dans le dossier de l’assassinat d’Ernest Manirumva ne sont toujours pas convoquées pour interrogatoire.

Nos confrères faisaient allusion à des grands officiers de la police burundaise et de la police présidentielle, en désignant nommément le tout-puissant général major Adolphe Nshimirimana, le patron du service  national des renseignements, le colonel David Nikiza, le commandant de la région policière de l’Ouest, ainsi que le général Gervais Ndirakobuca, directeur général-adjoint de la police.


 Général Gervais Ndirakobuca
Le fait de citer ces noms ainsi que deux autres avait causé beaucoup d’ennui à notre confrère Pancrace Cimpaye, alors directeur des publications de « L’Aube de la démocratie », organe d’information de Sahwanya-Frodebu. 
C’était l’année dernière à pareille époque et il est signalé actuellement en Belgique où il aurait trouvé refuge comme prisonnier politique.


       Colonel David Nikiza
Pour revenir sur les déclarations du porte-parole de la cour suprême, il devrait savoir que cela fait longtemps que les grands officiers cités dans ce ténébreux dossier taché de sang auraient dû se présenter de leur plein gré devant les différentes commissions (au nombre de trois déjà) qui enquêtent depuis deux ans sur l’assassinat de l’ancien vice-président de l’Olucome. 
C’est une réaction très courante dans les démocraties occidentales dans lesquelles les citoyens ont le sens de l’honneur, surtout lorsqu’il s’agit des personnalités exerçant d’éminentes fonctions à l’instar des cinq grands officiers.
Il suffit que leurs noms soient cités, même indirectement pour qu’ils réclament eux-mêmes d’être entendus par la justice, afin que les accusations dont ils font l’objet ne salissent leur image, et surtout n’entravent pas la bonne marche des affaires liées à leurs fonctions.
            Ngenzirabona

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