La Radio publique africaine (RPA), une des stations privées les plus populaires du Burundi, a dénoncé mardi "le harcèlement" du pouvoir après la convocation par la police de plusieurs de ses cadres administratifs et journalistes.
Faustin Ndikumana, le responsable des transports de la radio, est "détenu dans un cachot de la Documentation (services secrets) depuis 16 jours", a indiqué le secrétaire général de cette radio, André Palice Ndimurukundo.
"La RPA est en train de subir un harcèlement de la part du pouvoir", a-t-il dénoncé. "On assiste depuis une semaine à des convocations intempestives de plusieurs cadres et journalistes qui ont comparu devant la police ou le ministère public, sans qu'on sache exactement pourquoi", a expliqué M. Ndimurukundo.
Lundi, le responsable administratif et financier de la RPA a comparu pour la troisième fois devant une commission mixte police-magistrats. Le même jour, un journaliste de l'antenne Ngozi (nord) a été interrogé pour la seconde fois par la police, selon M. Ndimurukundo.
La semaine dernière, deux autres responsables de la radio avaient été déjà entendus.
Aujourd'hui l'une des radios les plus écoutées du pays, la RPA est très critique envers le pouvoir.
Admin@2010
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