Net Press
Pacifique Nininahazwe |
Il a beaucoup regretté que deux ans viennent de s’écouler sans que la promesse du gouvernement burundais de mettre en place la commission nationale des droits de l’homme soit concrétisée. Rappelons que la mise sur pied de cette commission est elle-même un préalable pour la désignation d’un expert international pour suivre de près l’état des droits de l’homme dans notre pays.
M. Nininahazwe a mis en cause la bonne volonté du gouvernement, tout comme il a fustigé la « solidarité négative » du groupe africain au conseil des droits de l’homme à Genève. En revanche, il a salué l’attitude des pays occidentaux qui veulent que le cas du Burundi fasse l’objet des débats au siège du conseil, n’eussent été les délégués africains qui s’y opposent.
En fait, ces derniers se trouvent chaque fois embarrassés, lorsque le respect au nom des droits de l’homme est évoqué dans les fora internationaux, car dans leurs propres pays, la situation n’est guère exemplaire.
On le voit actuellement à propos d’Omar El Bechir, qui se balade pratiquement sur tout le continent sans du tout être inquiété, alors que deux mandats internationaux pèsent sur lui, le premier pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui pèsent sur ses épaules, et le second pour les crimes de génocide qu’il aurait commis contre sa propre population.
En tout état de cause, en protégeant leur homologue soudanais, les chefs d’Etats africains se protègent eux-mêmes, car en matière de violation des droits de l’homme, nombreux sont les leaders du continent noir qui se trouvent en « bonne » compagnie et entre eux comme « copains et coquins » pour reprendre la formule-choc de Michel Paniatowski en 1973.
On le voit actuellement à propos d’Omar El Bechir, qui se balade pratiquement sur tout le continent sans du tout être inquiété, alors que deux mandats internationaux pèsent sur lui, le premier pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui pèsent sur ses épaules, et le second pour les crimes de génocide qu’il aurait commis contre sa propre population.
En tout état de cause, en protégeant leur homologue soudanais, les chefs d’Etats africains se protègent eux-mêmes, car en matière de violation des droits de l’homme, nombreux sont les leaders du continent noir qui se trouvent en « bonne » compagnie et entre eux comme « copains et coquins » pour reprendre la formule-choc de Michel Paniatowski en 1973.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire