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Il y a un peu plus d’une semaine qu’un conseiller économique à la deuxième vice-présidence, M. Côme Mbonimpa est emprisonné à Mpimba. Le mobile de son emprisonnement est que son enfant de 10 ans aurait, lorsqu’il s’amusait avec d’autres enfants, lancé une pierre sur la voiture du président de la cour anti-corruption prénommé Gaudence.
Les informations dignes de foi font savoir que dès que ces enfants aient commis cet acte, le président de la cour anti-corruption les aurait embarqués à bord de son véhicule pour les enfermer chez lui presqu’une journée entière. Quand la mère de l’un de ces enfants a appris cet incident, elle s’est dirigée chez lui pour demander leur libération. Et quand M. Mbonimpa est rentré, il s’est d’abord inquiété des agissements de cet homme qui s’est fait justice et est allé le voir pour en savoir plus. Après quelques jours, il a été arrêté sur mandat après trois convocations auxquelles il n’a pas répondu car il serait soit hospitalisé, soit à l’étranger.
Selon nos informateurs, le père de l’enfant aurait voulu payer la facture de ses casses, puisque le propriétaire du véhicule avait informé qu’il avait fait réparer lui-même la voiture. Mais dans l’entretemps, un mandat d’amener lui a été subitement adressé. Sur ce dernier était mentionné comme délit, la prise illégale d’intérêt, ce qui signifie qu’il aurait subtilisé les biens de l’Etat, ce qui est de loin semblable au « délit » commis par son fils. Contre toute logique, M. Mbonimpa est écroué à Mpimba et ne sait à quel saint se vouer.
Sa comparution ne sera pas imminente puisque le chef d’accusation sera certainement irrecevable par les cours et tribunaux ordinaires.
Dans ce cas, il sera obligé d’attendre la clémence de son détracteur pour que son dossier soit fixé devant les juges, certainement ceux de la cour anti-corruption pour subir le jugement dernier.
Admin@2010
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