Lors des échéances électorales sur le continent, l'après élection est une période généralement redoutée
Les élections sont redoutées en Afrique. Chaque fois qu’elles ont lieu, les populations retiennent leur souffle. Les scrutins donnent lieu la plupart du temps à des lendemains gros de dangers pour la paix sociale et la stabilité des pays. Et ce, depuis les années 1990, avec l’avènement de la démocratie sur le continent.
Depuis lors, la vie de beaucoup de pays est rythmée par des violences post-électorales qui ont pris en otage leur développement. A titre d’exemple, le Togo ne s’est pas entièrement remis des violences, des massacres, des tueries, des destructions de biens qui accompagnent tout le temps les élections présidentielles organisées dans ce pays et toujours remportées par Eyadéma père. La "rupture" avec le passé violent n’a eu lieu que cette année avec la réélection du fils Faure Gnassingbé.
Depuis 20 ans que des élections sont organisées sur le continent, le sans-faute semble être une ligne d’horizon dans ce domaine. Si fait que les pouvoirs africains sont perçus comme étant incapables d’organiser des élections propres. Il faut nécessairement qu’ils trichent pour les gagner. Et dans ce "jeu", les partis au pouvoir sont accusés à tort ou à raison comme ceux qui s’y adonnent le plus. Ils ont beau clamer leur innocence et leur probité, ils ont du mal à convaincre grand monde.
Admin@2010
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