Net Press
Makamba
C’est ce qu’a annoncé hier le gouverneur de cette province, en faisant état d’un climat de tension persistant entre les anciens réfugiés de 1972 et ceux qui étaient restés sur place. D’habitude, du moins jusqu’à présent, ce sont les problèmes des terres qui opposaient les deux parties, les revenants affirmant que leurs terres et leurs parcelles de 1972 leur appartiennent toujours et les résidants rétorquant qu’ils les ont obtenues dans la transparence de la part des autorités légales de l’époque. D’autant plus que, ajoutaient-ils, ils les ont exploitées et rentabilisées à la sueur de leur front et à coup de crédits bancaires qu’ils ont totalement remboursés.
La commission « terres et autres biens » s’est beaucoup investie corps et âme pour rapprocher les points de vue, et a réussi dans certains cas à les rapprocher par le partage, estimant en quelque sorte qu’il n’y avait pas de légitimité qui devait primer sur une autre.
En déclarant hier que les tensions de ces derniers jours et de ces dernières semaines ont un caractère politique, le gouverneur de province fait face à une situation nouvelle sans doute due à l’approche des élections. En effet, il n’est pas exclu que certains politiciens à la recherche des voix puissent exploiter ce qu’ils présenteraient comme des « injustices » du passé et qu’ils résoudraient dès qu’ils obtiendraient la confiance des votants. Mais on reste convaincu au sein de la rédaction de Net Press, que les problèmes des terres en général dans ce pays de plus en plus exigües et au Sud du pays en particulier, ne trouveront pas des réponses dans ce populisme bassement électoraliste, mais dans la limitation rigoureuse des naissances et en attendant, dans la recherche du compromis.
Admin@2010
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