IWACU
C’est ce qui ressort de la 551ème réunion du conseil de sécurité de l’UA qui s’est tenue ce samedi 17 octobre 2015 à Addis-Abeba
Les arrestations arbitraires sont quotidiennes -Bujumbura |
Selon Smaïl Chergui, commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine, la communauté internationale et la communauté africaine en particulier, a trop attendu pour que ce dialogue commence. Et qui semble la seule issue possible pour sortir de cette crise au Burundi.
Ce dialogue devra, insiste-t-il, se tenir hors du Burundi pour permettre à tous les acteurs, y compris ceux qui sont à l’extérieur du pays d’y participer, tout en réclamant une relance urgente de la médiation ougandaise.
Bujumbura n’a pas encore réagit mais un responsable rétorque à chaud qu’en matière de bons offices, on n’impose jamais la médiation ni le lieu de dialogue.
L’UA durcit le ton
Au cours de cette réunion, l’union africaine a également annoncé le lancement d’une enquête sur les violations des droits de l’homme au Burundi et a appelé à la mise en place de sanctions ciblées contre ceux qui contribuent à la montée de la violence.
Pour le moment personne n’est cité. Cela sera déterminé par une enquête sur les exactions contre les civils. Les conclusions seront rendues avant le mois de décembre.
L’UA veut que les responsables des violences soient frappés de sanctions : interdiction de voyager et gel des avoirs. Une mission africaine doit également être prête à se déployer au Burundi pour éviter des violences généralisées.
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