C’est la déclaration ce mardi 28 mai 2013 du président de la commission nationale permanente de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre lors du lancement des ateliers préparatoires de sensibilisation sur la 2ème campagne nationale de désarmement. (Par Rénovat Ndabashinze)
« Malgré le retrait de plus de 80.000 armes lors de la 1ère campagne, beaucoup d’armes restent toujours entre les mains de ceux qui les détiennent illégalement pour d’autres fins », indique-t-il.
D’après, ces armes sont utilisés dans les actes de criminalités ou de vols dans le pays. Il précise que cette 2ème phase est une chance donnée à tous ceux qui les détiennent encore de les remettre.
C’est donc selon lui, un programme de mobilisation impliquant qui tous les acteurs de la vie nationale. Il demande aux médias, aux confessions religieuses, l’administration, les partis politiques, la société civile,… de contribuer pour la réussite de cette campagne.
Avec plus d’une dizaine d’années de guerres civiles, depuis 1993 avec l’assassinat de Melchior Ndadaye, le 1erprésident démocratiquement élu, plusieurs Burundais ont acheté des armes pour se défendre. Il y a aussi qui ont été distribués par les autorités aux civils surtout dans les centres urbains ou dans les régions menacées par des groupes rebelles.
Signalons que la 1ère campagne avait eu lieue du 19 au 28 octobre 2009 et avait permis une remise volontaire de récupérer plus de 16 000 grenades, de plus de 2 700 fusils de différents calibres, de plus de 160 000 cartouches et de plus de 5 000 engins explosifs.
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