Burundi News
Le caporal Kiwi, assassin du Président Ndadaye, emprisonné et libéré par le pouvoir de Nkurunziza, avait été arrêté au Congo et livré au Burundi en septembre 2012. Il était arrêté pour servir d'accusateur à ceux qui seraient impliqués dans l'assassinat du Président Ndadaye. Là où le bas blesse, c'est le même pouvoir qui a libéré l'assassin de Ndadaye qui manifeste une volonté électoraliste hutisante en se lançant dans des procès contre un groupe qui pourrait servir de cible tutsi. Le Président Nkurunziza aurait dû se lancer dans un vrai procès dès l'arrivée au pouvoir. Impopulaire même au sein des hutu, le virage hutisant hante aujourd'hui Nkurunziza.
La Documentation prise dans le piège de Kiwi
Le caporal Kiwi était détenu au sein des services de renseignement. Il a livré les premières informations pour mériter la confiance des agents du SNR. Il s'est montré très bavard surtout en ce qui concerne les actions des Burundais au Congo dans le Kivu. Malin, il a fait comprendre qu'il peut conduire une équipe jusqu'à l'Etat major des rebelles burundais. Froid, calculateur et endurant, Kiwi a décroché la confiance des responsables de la Documentation. Pour les rassurer, il a proposé qu'il soit menotté afin de prouver aux rebelles burundais qu'il n'est pas complice de la traque.
La Documentation a fait recours de la 1ère région militaire commandée par le colonel Kabisa. Ce dernier a fourni des militaires pour entrer au Congo sans informer son ministre.
Kiwi s'évade au Congo au moment où ses accompagnateurs y laissent la vie.
Kiwi a prévenu les rebelles burundais de son retour et a donné des précisions. Arrivée au Congo, la délégation s'est sentie en parfaite confiance. C'est après quelques dizaines de kilomètres qu'ils sont tombés dans une embuscade. Certains sont morts et Kiwi est allé rejoindre la rébellion au Congo. Ce fut la consternation à la Documentation et aussi à l'armée car ils ont enterré des militaires en mission clandestine.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire