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11 mai 2012

Burundi:un journaliste de la radio Bonesha FM menacé par des inconnus dans la ville Rumonge

Radio Isanganiro
Le correspondant de la radio Bonesha FM en commune de Rumonge de la province Bururi dénonce des menaces de mort contre lui depuis un certain temps après que sa radio ait publié des informations faisant étant d’exécutions extrajudiciaires dans cette commune.

Selon Alexis Nibasumba, depuis qu’il a enquêté sur un cas d’exécution extrajudiciaire qui a eu lieu dans la commune de Rumonge pendant la nuit du 26 janvier 2012, quand une personne a été arrêtée par la police à 17h dans cette ville, puis retrouvée morte ligotée, une heure plus tard, il dit n’avoir pas cessé d’avoir des menaces, soit par téléphone, soit par des rumeurs qui sont véhiculées par ces mêmes personnes.

Selon Nibasumba, le cas le plus récent est un message téléphonique reçu vers 23H 12 minutes à la veille du procès d’Hassan Ruvakuki, un autre journaliste de la Radio Bonesha FM en prison depuis un certain temps, message qui l’intime l’ordre de ne rien dire sur le parti présidentiel, le CNDD-FDD, s’il veut vivre.

Ce correspondant de la radio Bonesha FM souligne également que depuis le mois de mars, après la publication par son média, d’un reportage faisant étant d’un cas de torture d’un soldat malade par des agents communaux à Rumonge, puis par l’administrateur lui-même, les choses se sont empirées et souligne avoir reçu même des émissaires de l’administrateur, lui interdisant de ne plus parler de cette autorité.

Alexis Nibasumba souligne cependant que ce ne sont pas ces intimidations qui l’empêcheront de travailler et de couvrir les événements en rapport avec la promotion les droits de l’homme.

« Je suis très déterminé à contribuer à la promotion des droits de l’homme au Burundi, » souligne-t-il.

Ces menaces se font parler après plusieurs mois que son confrère Hassan Ruvakuki, lui aussi journaliste de la même radio et correspondant de RFI, vient de passer en prison, accusé de collaborer avec les groupes terroristes. Il a été arrêté le 28 novembre 2011.

Au début de cette semaine, la justice burundaise a requis une peine allant jusqu’à son emprisonnement à vie, chose fastigiée par le syndicat des journalistes et les organisations de défense des droits de l’homme.

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