« Ces personnes ont pour objectif d’empêcher à l’ombudsman d’avoir des liens avec la population, » ce sont les propos du porte-parole de l’ombudsman ce mardi 15 mai au cours d’un point de presse au sortir d’une rencontre de l’ombudsman burundais avec les responsables de l’association des transporteurs burundais, ATRABU.
Dans ce point de presse en effet, les responsables de cette association ont indiqué à la presse qu’ils ont été convoqués par le maire de la ville de Bujumbura et une personnalité du service national des renseignements sur les motivations qui les incitent à collaborer avec l’ombudsman burundais. Par après ces responsables de l’ATRABU ont affirmé avoir reçu des intimidations selon lesquelles ils risquent la mort si une fois ils osent tenir tête contre un certain groupe de personnes aujourd’hui impliqué dans les détournements des deniers publics.
De la part du porte-parole de l’ombudsman Jérôme Ndiho, nul doute que l’ombudsman est en danger. Il s’interroge par ailleurs sur les raisons qui auraient poussé le premier vice-président de la république à s’absenter aux travaux communautaires de ce samedi passé alors qu’il avait lui-même promis de se joindre à l’ombudsman au cours de ces travaux.
Le porte-parole de l’ombudsman demande aux autorités du pays de tout faire pour la sécurité de cette personnalité aussi importante pour la pays.
La semaine prochaine Mohammed Rukara fera une conférence de presse lui-même au cours de laquelle il donnera plus de précision sur sa sécurité en danger, selon toujours Jérôme Ndiho.
L’intervention du porte-parole de l’ombudsman apparaît comme un pas en avant du moins par rapport à celle de la semaine écoulée car il aura osé révéler certaines personnalités toujours attendues dans ce dossier qui fait la chronique parmi les médias.
Lors de sa visite chez l’ombudsman, l’ancien président de la république du Burundi, Domitien Ndayizeye, avait dit que si l’ombudsman avait osé dévoiler que sa sécurité est en danger, la situation était devenue de plus en plus critique.
Manassé Nzobonimpa quand à lui avait dit que Mohamed Rukara se trouve dans cette situation critique depuis 2009, tout en le conseillant néanmoins de garder courage.
Pierre Buyoya de sa part s’est gardé de donner son point de vue sur le dossier à sa sortie de visite chez cette personnalité pour qui la sécurité n’est pas sans faire des remous depuis bientôt une semaine.
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