| Général Bunyoni,chef du cabinet civil
du président Nkurunziza
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Le service national des renseignements (Snr) a récemment sorti un rapport dit secret - que le cabinet civil de la présidence de la République, dirigé par Alain-Guillaume Bunyoni, a par la suite confirmé - faisant état du dysfonctionnement grave au sein de l’office burundais de recettes (Obr). Ledit rapport confectionné par le directeur général de l’Onatel, M. Donatien Ndayishimiye, porte-parole du Snr, Télésphore Bigirimana et le chef de cabinet du Snr, le général Agricole Ntirampeba, met en doute les dirigeants de l’Obr, ses bailleurs, ses consultants que de connivence avec la deuxième vice-présidence de la République du Burundi, sont hostiles aux intérêts du pouvoir en place.
Qualifiant ce rapport à 95% de fiable, M. Alain-Guillaume Bunyoni a mis en place une commission ad hoc de 5 personnes afin de parer à ce problème avec mandat de travail allant du 21 mai au 10 juin 2012. Ces personnes sont le chef de cabinet civil adjoint du président de a République, M. Jean-Bosco Ndikumana, qui assure la présidence de la commission, le ministre de la justice, M. Pascal Barandagiye, le ministre des finances et de la planification du développement économique, M. Tabu Abdallah Manirakiza, le coordinateur du bureau stratégique à la présidence de la République, Dr Saïdi Kibeya et le conseiller principal chargé des questions économiques à la présidence de la République, M. Pierre Mupira. Se basant sur ce rapport et la mission assignée à la commission ad hoc, l’Olucome indique avoir constaté qu’il s’agit d’un groupe de corrompus qui cherchent la mainmise sur l’Obr pour enfin de compte avoir beaucoup de facilités lors de la recherche des exonérations illégales, la fraude fiscale ainsi que la commercialisation déloyale des ressources naturelles tel que les minerais.
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| Gabriel Rufjiri |
M. Rufyiri précise que l’Obr et la 2ème vice-présidence font face à ces menaces aujourd’hui parce qu’ils avaient tout fait pour empêcher ce groupe de présumés corrompus de s’adonner à l’évasion fiscale de toute forme. Une stratégie, explique-t-il, avec tant d’autres utilisées par l’Obr, a permis d’enregistrer une augmentation remarquable des recettes de l’Etat.
A titre d’exemple, les prévisions des produits fiscaux s’élevaient à:
- 312.439.719.986 Fbu pour l’exercice 2009
- 342.784.577.131 en 2010
- 432.617.968.510 en 2011
- 525.190.528.470 Fbu en 2012
Face à cette situation, l’Olucome recommande au parlement de suivre de près l’évolution de cette situation en faveur de tous les citoyens burundais. Il demande aux responsables de l’Obr de continuer à faire des recouvrements des recettes fiscales sans crainte pour le compte de tous les citoyens burundais. A côté de tout cela, l’Olucome tient à rappeler que le chef de l’Etat, ainsi que le procureur général de la République, sont comptables de tout ce qui se passe dans notre pays et qu’ils en répondront devant l’histoire.

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