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11 mai 2012

Burundi : Des gens corrompus chercheraient à tuer l’Ombudsman burundais

 Mohamed Rukara;Ombudsman du Burundi
Xinhua
L’Ombudsman burundais Mohamed Rukara a des inquiétudes qu’il y aurait des gens corrompus qui chercheraient à le tuer et a demandé mercredi que si jamais ils mettaient en exécution ce projet, il ne soit pas enterré avant qu’on fasse de l’autopsie et des tests d’ADN pour identifier les auteurs.

« Il y a des gens qui sont corrompus, je peux même dire des malfaiteurs qui sont déterminés à le (l’Ombudsman) tuer et dans le cas où ils en arriveraient à le faire, il (Ombudsman) a fait une déclaration signée au peuple burundais et à tous les intéressés qu’ il ne soit pas enterré immédiatement, qu’il y ait d’abord autopsie et qu’il y ait des analyses de l’ADN pour identifier les criminels pour que tout le peuple burundais le sache », a annoncé à la presse ce mercredi son porte-parole, Jérôme Ndiho.

Il a dit que l’Ombudsman serait victime de sa détermination à mettre en application l’article 2 de la loi qui réprime la corruption au Burundi, que cette information de le tuer est en train de circuler et que l’Ombudsman ne peut pas céder à l’ intimidation et au chantage.

« L’Ombudsman ne va pas céder à l’intimidation et au chantage ; il va absolument continuer à jouer le rôle que lui confie la Constitution : défendre les droits de l’homme, combattre la corruption, défendre l’Etat de droit et défendre l’acharnement pour la justice sociale », a ajouté Jérôme Ndiho.

La presse a essayé de connaître davantage les noms de ces malfaiteurs dont parle J. Ndiho, mais celui-ci s’est refusé de tout autre commentaire. L’institution de l’Ombudsman est nouvelle au Burundi, mais a déjà été saisie pour un bon nombre de dossiers, surtout d’ordre social. Très peu de dossiers de corruption ont été traités jusqu’à présent au niveau de cette institution qui a été mise en place en novembre 2010.

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