Le représentant de la diaspora, Cndd-Fdd en Europe, M. Aimé Emmanuel Nibigira, est intervenu sur les ondes d’une des stations privées de la capitale pour pointer du doigt la société civile comment étant des organisations tutsi qui ont une manifeste intention de déstabiliser le pouvoir du Cndd-Fdd. Il est convaincu, d’après ses propres déclarations, que la société civile est composée essentiellement de ceux que l’on pourrait comparer aux « Sans échec » en 1993. Son inquiétude se situe alors au fait qu’actuellement, le service national des renseignements est composé, selon toujours ce militant apparemment déphasé, des Hutu issus de la rébellion et qui sont prêts à réagir en cas de dérapage de la société civile. Il prend la société civile, dont le Forsc pour responsable de ce qui arriverait dans ces circonstances.
Réagissant à ces propos, l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya a nié ces affirmations, arguant que l’accord d’Arusha prévoit une représentation de 50% Hutu et Tutsi dans les services de sécurité et de la police, insinuant donc que le service national des renseignements ne peut pas contenir uniquement des Hutu. En outre, il affirme connaître les organisations de la société civile influentes dans ce pays comme l’Aprodh, l’Olucome, l’Oag, ligue Iteka. A sa connaissance, elles ne sont pas composées uniquement de Tutsi. Pour le sénateur, ce langage ne tient plus debout actuellement.
Quant au président du Forum pour le renforcement de la société civile (Forsc), ces propos de la diaspora cnnddfddiste sont une manière de fuir les questions qui sont posées aux acteurs politiques du moment. Se basant sur les récents propos du porte-parole du gouvernement qui affirmait que ceux qui s’insurgent contre la vie chère sont similaires aux anciens « sans échec », M. Nininahazwe réfute ces dires et précise qu’au niveau du Forsc, on met en avant les idées et le président souligne que la question ethnique n’est plus de saison.
Réagissant à ces propos, l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya a nié ces affirmations, arguant que l’accord d’Arusha prévoit une représentation de 50% Hutu et Tutsi dans les services de sécurité et de la police, insinuant donc que le service national des renseignements ne peut pas contenir uniquement des Hutu. En outre, il affirme connaître les organisations de la société civile influentes dans ce pays comme l’Aprodh, l’Olucome, l’Oag, ligue Iteka. A sa connaissance, elles ne sont pas composées uniquement de Tutsi. Pour le sénateur, ce langage ne tient plus debout actuellement.
Quant au président du Forum pour le renforcement de la société civile (Forsc), ces propos de la diaspora cnnddfddiste sont une manière de fuir les questions qui sont posées aux acteurs politiques du moment. Se basant sur les récents propos du porte-parole du gouvernement qui affirmait que ceux qui s’insurgent contre la vie chère sont similaires aux anciens « sans échec », M. Nininahazwe réfute ces dires et précise qu’au niveau du Forsc, on met en avant les idées et le président souligne que la question ethnique n’est plus de saison.
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