Certains policiers et quelques agents de l'administration territoriale à la base sont complices dans l'accomplissement des actes frauduleux commis sur des gisements d'or situés dans les communes de Butihinda et de Mabayi, respectivement en province de Muyinga (nord-est) et de Cibitoke ( ouest), a reconnu mardi Damien Mbonicuye, directeur des Mines et Carrières au ministère burundais de l'Energie des Mines.
Intervenant lors d'un atelier de sensibilisation des médias locaux sur la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles, M. Mbonicuye a précisé que souvent ces complicités frauduleuses policières et administratives s'opèrent souvent dès la tombée de la nuit pour couvrir certains individus occupés à creuser illégalement ces sites miniers avec le risque d'être victimes des accidents comme l'effondrement des blocs de montagne.
Carte du Burundi |
Il a rappelé que la Déclaration du Sommet spécial de Lusaka sur la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles dans la région des Grands Lacs, signé par 10 chefs d'Etat africains des pays membres de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) le 15 décembre 2010, s'inscrit en faux contre des conflits "endémiques" et de l'insécurité persistante causés par des groupes armés installés dans la région des Grands Lacs et financés à travers l'exploitation illégale et le commerce illicite des minerais dont en particulier l'Or, le Colombo-Tantalite, le Wolframite et la Cassitérite.
M. Mbonicuye a affirmé par ailleurs que le Burundi fait face à une carence en ressources humaines pour pouvoir s'acquitter d'un des engagements de la Déclaration de Lusaka portant sur la mise en place d'un "Mécanisme de Certification Régionale" en vue de se conformer aux exigences du marché régional et international aux fins de transparence dans le commerce des minerais.
M. Mbonicuye a affirmé par ailleurs que le Burundi fait face à une carence en ressources humaines pour pouvoir s'acquitter d'un des engagements de la Déclaration de Lusaka portant sur la mise en place d'un "Mécanisme de Certification Régionale" en vue de se conformer aux exigences du marché régional et international aux fins de transparence dans le commerce des minerais.
Les 10 Etats signataires de la Déclaration de Lusaka sur la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles sont l'Angola, le Burundi, la Centrafrique, le Congo, la RDC, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et l'Ouganda.
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