Des personnes se disent inquiètes de leur sécurité, quelques jours après une lettre adressée au président de la république pour lui signifier leurs désarrois face à la criminalité, la corruption et surtout la chasse aux membres des partis politiques d’opposition en général, et ceux du parti FNL en particulier.
Francis Rohero, l’un de ces gens menacés, dit avoir été filé et poursuivie par un véhicule des agents de la documentation mais s’est quand même faufilé dans des maisons et a réussi à s’échapper.
« Je reconnais être l’un des signataires de la pétition au chef de l’Etat et je l’affirme haut et fort, » a souligné Francis Rohero, appelant au gouvernement burundais de résoudre les problèmes posés au lieu de courir derrière ceux qui les ont dénoncés.
Cet ancien membre du parti présidentiel se montre également inquiet par le fait que les procédures juridiques ne sont pas respectées au Burundi.
« J’ai reçu un appel de la documentation nationale me disant qu’il y avait une convocation pour moi. Pourquoi ne pas suivre une procédure connue de tous pour convoquer les gens ? » S’interroge Rohero, soulignant aussi que si la justice le convoquait sur la même chose, il n’allait pas hésiter à se présenter pour donner d’amples précisions.
Sa femme avait alerté de sa disparition le weekend dernier, soulignant que son mari, Francis Rohero, avait répondu à l’appel d’un agent de la documentation, mais qu’il n’était pas revenu à son domicile.
Cependant, Rohero a confié à ses amis, via les médias locaux, qu’il était en cachette d’une façon provisoire parce qu’il avait refusé de répondre à la convocation de la documentation nationale pour sa sécurité.
Ngenzirabona
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