Le Figaro
Patrice Faye(au centre)quittant le parquet de Bujumbura |
Une source pénitentiaire burundaise avait annoncé mercredi cette hospitalisation, précisant que Pascal Faye, "très malade, ne pouvait plus être soigné dans le dispensaire de la prison de Mpimba". Le procès en appel de Pascal Faye, qui s'est ouvert le 19 septembre devant la cour d'appel de Bujumbura, a été renvoyé sine die peu après son ouverture, à la suite d'une demande de mise en liberté provisoire déposée par la défense qui avait invoqué l'état de santé du prévenu.
Pascal Faye avait été arrêté le 5 avril après des accusations de viol portées par cinq jeunes filles, dont des mineures fréquentant une école qu'il a créée en faveur de jeunes en difficulté. La France a condamné les "incohérences" qui ont caractérisé le premier procès et a demandé un procès équitable en appel. Le procès de M. Faye, qui a toujours clamé son innocence, s'était déroulé en kirundi (langue nationale) à huis clos le 16 juin à Bujumbura.
"Depuis le début, comme vous le savez, notre ambassade est pleinement mobilisée, dans le cadre de la protection consulaire, sur la situation de notre compatriote. Notre consul à Bujumbura lui rend régulièrement visite", a indiqué ajourd'hui Bernard Valero.
Ngenzirabona
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