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23 août 2011

Burundi:l’Olucome dénonce d’autres formes de malversations économiques

Radio Isanganiro

G. Rufyiri, président de l'Olucome
Le président de l’Olucome, une organisation de lutte contre la corruption et les malversation économiques, se montre préoccupé par la montée de la corruption et les malversations économiques de ces derniers jours au Burundi.
Selon Gabriel Rufyiri, ces derniers jours certains hauts cadres de l’Etat ont franchi la Rubicon dans les manœuvres de corruption et de malversations économiques.


Le cas le plus récent, selon le président de l’Olucome, est celui du maire de la ville de Bujumbura, dont un enfant de moins de 6 ans vient d’avoir une concession de 30 ans d’un grand bâtiment public avec un certain Hakizimana Prosper, alias Gisiga, lui aussi proche du maire de la ville, selon le président de l’Olucome.
  Giswaswa,Maire de Bujumbura
Selon les dires du président de l’Olucome, même le président du sénat burundais, Gabriel Ntisezerana a joué le même jeu, en transférant des titres de plus de 50 hectares à son enfant de moins 12 ans et 50 autres hectares à sa femme.


« C’est une autre forme de corruption et de malversations économiques qui se manifeste, » a déploré le président de l’Olucome à la sortie d’une assemblée générale des membres de cette organisation qui venait de se terminer à Bujumbura ce dimanche.


L’Olucome semble découragée par le fait qu’elle a depuis longtemps crié et dénoncé pas mal de cas de détournement mais aucune solution favorable n’a été donnée à leur revendication.
Les prix des denrées et la corruption montent chaque jour
L’Olucome semble aussi tellement préoccupée par la cherté de la vie au Burundi ces derniers jours. Il déplore qu’aucune mesure ne soit en cours pour soulager les populations qui meurent de faim chaque jour.
Le Burundi est devenu comme la Somalie en ce qui est de la famine et de la corruption comme le constate le président de l’Olucome, Gabriel Rufyiri. "Le pays se range derrière les pays les plus corrompus tels que la Somalie et les pays qui enregistrent des trafics de drogues," déclare-t-il.
Quant à la monté des prix, l’Olucome trouve que, depuis un certains temps et surtout depuis le début de 2011, les prix de plusieurs denrées ont augmenté de plus de 50%, laissant la majorité de la population dans des conditions de vie très difficiles.
Manifester !!!
Le Burundi, selon l’Olucome, est menacé par la famine, la corruption et les malversations économiques mais personne ne semble vouloir sauver la situation.
Rufyiri souligne qu’au cas de besoin des mesures de manifester dans les rues du Burundi seront prises. S’exprimant à la fin d’une réunion nationale des représentants de l’OLUCOME, il a fait savoir que les représentants de son organisation sur tout le territoire national sont pour des marches manifestations contre la cherté de la vie, les malversations économiques et la corruption, qui prennent une allure inquiétante au Burundi.
Ngenzirabona

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