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Cet appel a été lancé hier aux autorités burundaises par l’ambassadeur d’Afrique du Sud dans notre pays, afin d’ouvrir grandement la porte à un dialogue avec les partis de l’opposition. Le diplomate sud-africain a déclaré avoir pris cette initiative de concert avec les autres diplomates en poste à Bujumbura ainsi qu’avec les représentants du Bureau des Nations Unies au Burundi (Bnub).
Il a invité le Cndd-Fdd à suivre l’exemple de l’African national congress (Anc), « un grand parti au pouvoirn comme le Cndd-Fdd », a-t-il tenu à préciser. Bien qu’ayant gagné les élections haut la main, il dialogue régulièrement avec les autres formations politiques qui ne sont pas de son avis. L’ambassadeur ne comprend pas du tout qu’un parti qui se trouve dans une position aussi confortable puisse avoir peur de s’asseoir avec les autres partis politiques, même s’ils ne partagent pas les mêmes opinions.
Cet appel a été lancé au moment où une délégation de la commission électorale nationale indépendante (Ceni) est partie en Afrique du Sud afin d’observer le déroulement des élections municipales et en tirer une expérience qui pourrait être bénéfique pour les prochaines élections de 2015 dans notre pays.
Signalons que la dernière grande intervention de l’ambassadeur sud-africain en poste à Bujumbura qui avait beaucoup marqué les esprits est celle où il dénonçait en termes très sévères, les premières tentatives de division du parti Fnl d’Agathon Rwasa. C’était à peine quelques semaines après la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement burundais et l’ex-Palipehutu-Fnl.
Le diplomate sud-africain tout comme son homologue tanzanien, lui aussi en poste dans la capitale burundaise, s’irritaient de l’empressement du pouvoir du Cndd-Fdd à entreprendre des manœuvres de division d’un ex-mouvement rebelle qui venait à peine de déposer les armes.
Ngenzirabona
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