Net Press
 |
| Un des hommes armés abattu par l’armée burundaise dans la commune Kanyosha. |
Certains individus de la capitale se sont exprimés sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la province de Bujumbura rural lors de leurs entretiens avec un reporter de l’agence Net Press. Ils indiquent que ce qui se passe dans cette province est perçu comme une catastrophe car, aucune nuit ne passe sans que des vies humaines soient éliminées. Ces personnes précisent que les élus de cette circonscription ne volent pas à leur secours. Mais comme c’est d’usage courant, mentionnent-elles, lorsque la campagne bâtera son plein, ils reviendront nombreux pour chercher des voix.
Les interviewés du reporter de Net Press signalent que les députés de Bujumbura rural prétextent qu’au cours de la semaine, ils sont pris par les activités de l’assemblée nationale programmées d’avance, et par conséquent ne trouvent pas du temps pour se rendre sur terrain afin de s’enquérir de la situation. Mais cette population précise que lorsqu’il y a une urgence comme la situation actuelle où les gens meurent, la machine de Kigobe devrait être arrêtée pour s’atteler d’abord à résoudre cette problématique combien urgente.
Elle déplore que malgré des effectifs pléthoriques des agents de sécurité dans cette province, des assassinats continuent à se commettre mais ne bénéficie pas de leur secours. Ils indiquent que ceux qui tuent et commettent d’autres bavures dans cette localité portent des tenues militaires ou policières. Ces personnes saluent néanmoins le travail des médias qui relatent ce qui est en train de se produire dans Bujumbura rural et gardent espoir que la tendance va changer grâce au rôle de ces médias car via leurs canaux, ceux qui ont à décider dans ce pays sont interpellés à commencer par le président de la République.
Certains ressortissants de cette province estiment que Bujumbura rural a été vendue puisqu’apparemment sa situation n’intéresse pas les autorités de ce pays. Ils font savoir que chaque fois qu’ils quittent leurs ménages, ils ne sont pas rassurés qu’ils vont rentrer tous le soir, car ces malfrats en kaki les tendent des embuscades et certains se voient ligotés, dépouillés de leurs biens ou quelques fois tués. Ils invitent les deux partis politiques, Fnl et Cndd-Fdd de s’asseoir ensemble et de trouver un consensus enfin de donner la paix à la population de Bujumbura rural
Ngenzirabona
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire