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13 février 2011

Burundi:Jean Baptiste Bagaza à l’Union Africaine

IWACU-BURUNDI
Jean Baptiste Bagaza;ancien 
président du Burundi


Le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, a chargé l’ancien Président burundais, Jean Baptiste Bagaza, de la gestion des conflits électoraux. Il a organisé à Bujumbura un cocktail au cours duquel il l’a annoncé à des militants de son parti, le Parena. Depuis deux semaines, il réside à Addis-Abeba avec sa famille.
Admin@2011

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Félicitation au président Bagaza pour cet honneur pour le Burundi. Son expérience politique peut être utile à l'Afrique et le Burundi en sera fier.

N'en déplaise à ces Burundais que cela frustre(www.abarundi.bi). Il est sénateur à vie, il a dirigé le Burundi pendant 11 ans. Il n'a pas été le moins méritant de nos 8 chefs d'Etat du Burundi républicain. Probablement qu'il a laissé dans ce pays lors de son règne les plus remarquables ouvrages d'un pays moderne comme les infrastructures socio-économiques.

Il faut faire en sorte que nos anciens présidents trouvent des occupations de rang international car presque tous ont encore l'âge de la force et atteignent la maturité requise pour beaucoup de postes. Pensez à Ntibantunganya aux capacités intellectuelles incomensurables inexploitées; à Domitien même si celui-ci parait plus à l'aise en costume d'homme d'affaire qu'en costume d'homme politique, ils honoreraient sans doute le Burundi et nous tous les Burundais.

Buyoya s'est déjà frayé un bon chemin dans les arènes de la diplomatie internationale en étant régulièrement sollicité ici et là sur le continent et dans le monde. Qu'il avance et que les autres (Ntiba et Domitien et demain Nkurunziza après 2015)le rejoignent. Si nos sénateurs présidents rejoignaient la carrière internationale, c'est l'image du Burundi qui en sortirait améliorée.

Que certains de mes frères Burundais tirent avec retenue leurs flèches sur des compatriotes qui s'en sortent et qui décrochent des postes véritablement honorables de représenter l'Afrique. C'est plutôt l'occasion de fierté pour un pays. Il faut que la diplomotie burundaise sorte de l'ornière et du silence pour être plus mordante en vue d'avoir des postes pour ses fils et filles qui ont acquis une expérience et, pourquoi pas pour les jeunes diplomés afin qu'ils se forgent eux aussi une expérience internationale dans la fonction publique internationale (ONU) et régionale (UA). Rien ne manque pour y parvenir si nous abandonons nos vieilles outres du manichéisme socio-politique; un Burundais qui progresse, c'est le Butrundi qui avance.Laissez donc Bagaza faire, on le jugera à l'oeuvre.

Egide Niyongabo