NET PRESS
Evrard Giswawa,Maire de Bujumbura |
Il y a quelques mois, le maire de la ville de Bujumbura se sentant lésé par les propos tenus sur les ondes de la Radio publique africaine par Me Armel Niyongere, président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) au sujet du veilleur de l’hôpital prince Régent Charles qui aurait été battu par Me Evrard Giswaswa, celui-ci avait alors décidé d’intenter un procès en justice contre lui.
Pour rappel, « l’affaire Toxic » à laquelle revient la paternité du différend avait fait la une des médias et indiquait que le numéro un des magistrats burundais se serait présenté à l’hôpital prince Régent Charles tard dans la nuit, pour se faire soigné puisque, avait-on appris de par les médias interposés, qu’il se serait fait battre au bar Toxic.
Au cours de l’interview qu’il a accordée à la rédaction de Net Press, Me Niyongere se dit satisfait d’avoir appris que ledit dossier est actuellement classé sans suite. Selon lui, que le magistrat instructeur du dossier ait décidé de le clôturer tant qu’il était encore au parquet, c’est qu’il n’a pas trouvé fondés les éléments à sa charge. Ainsi, a expliqué le président de l’Acat, il était accusé d’avoir dit que s’il s’avérerait que c’est le maire de la ville de Bujumbura qui a torturé le veilleur de l’hôpital Prince Régent Charles, que la justice s’en charge pour voir s’il est coupable ou pas du crime afin de prendre des sanctions. Car, a-t-il estimé à juste titre, personne n’est au dessus de la loi.
Par ailleurs, a souligné Me Niyongere, toutes les phrases qu’il a prononcées ce jour-là, étaient au conditionnel, ce qui signifie qu’il n’a accusé aucunement le maire de la ville de Bujumbura.
Au cas où le magistrat aurait trouvé des éléments palpables, a-t-il indiqué à notre rédaction, le dossier aurait été transféré au tribunal de grande instance comme c’est le cas pour nos trois confrères de la radio publique africaine, dont, jusqu’aujourd’hui, le dossier sur la même affaire y est toujours ouvert.
Admin@2010
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