Menaces dirigées contre l’OLUCOME après la révélation d’un marché mafieux de 600 milliards de Fbu impliquant nos mandataires politiques qui ne donnent pas toujours des éclaircissements.
Gabriel Rufyiri, président de l'OLUCOME |
L’OLUCOME demande au Gouvernement de sortir de son silence dans l’affaire du marché de plus de 600 milliards attribué à une société californienne pour commande des produits et services de communication. Pour l’OLUCOME, le Gouvernement a l’obligation d’informer la population sur toutes les opérations qui concernent la vie du pays. Par ailleurs, précise Gabriel Rufyiri, ce marché aurait déjà été payé d’après les documents authentiques en sa disposition même si les autorités impliquées ne veulent pas l’affirmer. A propos de l’OLUCOME, les responsables cités dans cette affaire préfèrent garder le silence. Tabu Abdallah, ancien ministre du Plan qui a représenté l’Etat burundais dans ce marché donne rendez-vous dans cinq ans à ceux qui veulent comprendre parce que, selon lui, il s’agit des secrets professionnels. Le Général Evariste Ndayishimiye, chef de cabinet militaire à la Présidence, quant à lui, demande qu’on lui amener celui qui a les preuves pour une confrontation et Clotilde Nizigama, ministre des Finances, indique qu’elle ne peut pas s’exprimer sur des allégations qu’elle ne connaît pas. Actuellement, le président de cette organisation qui veille fermement sur l’argent du contribuable, dénonce les menaces dirigées contre sa personne liées à ce dossier.
Admin@2010
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