Les rebelles du Burundi se regroupent à la frontière orientale de la République Démocratique du Congo, un an après un accord de paix qui a mis fin a plus d'une décennie et demi de guerre civile, selon les Nations Unies.
Agathon Rwasa, le chef des Forces de libération nationale FNL, utilise la province du Sud Kivu au Congo comme base pour recruter de nouveaux partisans selon un rapport fait par un groupe d'experts des Nations Unies sur le Congo.
Agathon Rwasa s'est y réfugié en Juin après le retrait de sa candidature à l'élection présidentielle au Burundi.
Le FNL a mobilisé "environ 700 de ses combattants les plus expérimentés sur le seul territoire de l'Est de la RDC;souligne le rapport de l'ONU.
Le FNL a également reçu l'assistance des groupes rebelles rwandais et congolais dans l'est du Congo, selon le même rapport.
Aime Magera, représentant du FNL a l'étranger nié les accusations. "Nous ne voulons pas une nouvelle rébellion, nous sommes un parti politique", at-il dit dans une entrevue téléphonique à partir de Bruxelles.
Les FNL ont combattu aux côtés d'autres milices hutues pendant plusieurs années contre l'armée burundaise pour le contrôle de la petite nation de l'Afrique centrale. Les rebelles ont déposé les armes théoriquement depuis 2005, acceptant de participer à l'élection de Juin 2010. Le FNL constituait le principal groupe d'opposition, bien que Rwasa et les six autres candidats ont retiré leurs candidatures sur accusation de fraude a l'endroit du parti présidentiel le CNDD-FDD.
Le harcèlement de l'opposition
Le président sortant Pierre Nkurunziza,le seul candidat a été réélu pour un autre mandat de 5 ans.
"Des dizaines de députés de l'opposition ont été harcelés et arrêtés dans tout le pays",rapport de Human Rights Watch
Certains policiers et soldats burundais ont déserté leurs unités et auraient rejoint les partisans des FNL dans les bastions de l'ex-rébellion au Burundi, selon le même rapport.
Les anciens rebelles démobilisés ont également fuit la capitale Bujumbura, et sont de retournés dans le maquis, selon le rapport.
«Beaucoup de ces anciens rebelles ne sont plus motivés avant tout par idéologie, c'est surtout de la peur," a déclaré par téléphone depuis Nairobi Neela Ghoshal chercheuse de Human Rights Watch.
Le FNL de Rwasa "semble vouloir jouer sur deux terrains, dit-elle. «Il veut avoir la possibilité de rébellion et veut avoir la possibilité de dialogue."
Le FNL de Rwasa "semble vouloir jouer sur deux terrains, dit-elle. «Il veut avoir la possibilité de rébellion et veut avoir la possibilité de dialogue."
Admin@2010
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