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18 novembre 2010

Burundi:Les réfugiés de 1972 bientôt réhabilités par l’ONPR

Net Press 
Le directeur général de l’Office National des Pensions et des Risques (Onpr) M. Onesphore Barorako, a fait hier une mise au point sur un certain nombre de zones d’ombres concernant un service relativement nouveau. Au moment de perdre leur retraite, la plupart des travailleurs ne connaissent pas leur droits ni leurs devoirs et sont souvent surpris du montant de leurs pensions parce qu’ils n’ont pas reçu au préalable des informations ad hoc. Ainsi par exemple, ceux qui passent du secteur public au service paraétatique ou privé touchent une pension calculée sur leur dernier salaire et sur leur dernière cotisation, mais tenant compte de leur évolution salariale avant d’évoluer ailleurs.
 
Bien plus, même si le directeur général de l’Onpr n’a pas été précis sur les chiffres, un fonctionnaire qui passerait directement du public au privé alors qu’on a encore besoin de ses services au vu de son expérience, serait pénalisé au moment du calcul du montant de sa retraite. Mais l’information révélée par Barorako qui a dû réjouir les refugiés hutu de 1972 est celle qui précise que leurs pensions seront calculés comme s’ils avaient continué à exercer leurs activités. L’Onpr ne tiendra donc pas compte des longues années qu’ils auront passées en exil. Il s’agit donc d’une mesure à caractère politique et non économique, inspirée sans doute « d’en haut » supposée contribuer davantage à la réconciliation nationale. Mais il faut tout de suite ajouter que ceux qui étaient en activité il y a bientôt 39 ans ne sont plus nombreux. A moins que les pensions qu’ils auraient dû toucher ne soient perçues par les ayants-droits, au quel cas l’Onpr va se heurter à l‘énorme difficulté de constitution des dossiers.
 Admin@2010

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