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Le
directeur
général de l’Office National des Pensions et des Risques (Onpr) M.
Onesphore
Barorako, a fait hier une mise au point sur un certain nombre de zones
d’ombres
concernant un service relativement nouveau. Au moment de perdre leur
retraite,
la plupart des travailleurs ne connaissent pas leur droits ni leurs
devoirs et
sont souvent surpris du montant de leurs pensions parce qu’ils n’ont
pas reçu
au préalable des informations ad hoc. Ainsi par exemple, ceux qui
passent du
secteur public au service paraétatique ou privé touchent une pension
calculée
sur leur dernier salaire et sur leur dernière cotisation, mais tenant
compte de
leur évolution salariale avant d’évoluer ailleurs.
Bien
plus, même si
le directeur général de l’Onpr n’a pas été précis sur les chiffres, un
fonctionnaire qui passerait directement du public au privé alors qu’on
a encore
besoin de ses services au vu de son expérience, serait pénalisé au
moment du
calcul du montant de sa retraite. Mais l’information révélée par
Barorako qui a
dû réjouir les refugiés hutu de 1972 est celle qui précise que leurs
pensions
seront calculés comme s’ils avaient continué à exercer leurs activités.
L’Onpr
ne tiendra donc pas compte des longues années qu’ils auront passées en
exil. Il
s’agit donc d’une mesure à caractère politique et non économique,
inspirée sans
doute « d’en haut » supposée contribuer davantage à la réconciliation
nationale. Mais il faut tout de suite ajouter que ceux qui étaient en
activité
il y a bientôt 39 ans ne sont plus nombreux. A moins que les pensions
qu’ils
auraient dû toucher ne soient perçues par les ayants-droits, au quel
cas l’Onpr
va se heurter à l‘énorme difficulté de constitution des dossiers.
Admin@2010
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