Ces données, officiellement publiées jeudi à l’occasion de la journée
internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes,
inquiètent tout le monde, a indiqué la ministre en charge du genre au Burundi, Mme Immaculée Nahayo, dans une déclaration lue à la Radio Télévision Nationale du Burundi.
Le Parlement burundais a soulevé ses indignations face à ces
violences faites aux femmes. Dans une déclaration, il fait savoir qu’il
existe encore au Burundi des cas de
violations des droits des femmes entre autres les formes de violences
conjugales, les mariages forcés, la polygamie, les viols, le harcèlement
sexuel dans les milieux de travail et scolaire, les coutumes
religieuses ainsi que les violences faites en temps de crise ou de
conflits comme arme de guerre.
Les parlementaires ont fait cette déclaration sur la demande au
gouvernement burundais de "mettre en place une loi spécifique qui
intègre prévention, sanction et réparation afin d’accélérer les
jugements en faveur des victimes des violences basées sur le genre avant
que les preuves ne soient effacées".
Ils demandent également au gouvernement burundais de mener une
campagne de sensibilisation de la population et de l’ administration à
la base en particulier dans le sens de soutenir les victimes qui
souffrent de la stigmatisation.
Admin@2010
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