Xinhua
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| Aéroport de Bujumbura |
La Régie de production des Eaux et de l’Electricité (REGIDESO) nie toute responsabilité dans ce qui vient d’arriver à l’ Aéroport International de Bujumbura où en moins de deux mois deux avions ont dû rebrousser chemin sans pouvoir atterrir faute de lumière à l’Aéroport.
Le troisième cas et le plus récent date du dimanche dernier où un avion de la Compagnie Brussels Airline a atterri avec toutes les peines du monde et tous les risques à cause de la rupture du courant, ce qui a poussé les autorités de la REGIDESO qui est la seule institution publique qui fournit l’énergie à l’aéroport à faire une réaction.
"Ce qui s’est passé dimanche à l’Aéroport International de Bujumbura n’est autre chose qu’un incident de rupture involontaire de courant dû à une panne de fils électriques à partir de notre poste de Buyenzi, poste de réception du courant qui alimente l’ Aéroport International de Bujumbura", a indiqué ce mardi Charles KUMWAMI, Directeur de l’électricité et Directeur Général ad intérim à la REGIDESO.
La Régie des Services aéronautiques (Et non la Société Burundaise de Gestion Aéroportuaire-SOBUGEA) comme ça avait été dit dans notre édition antérieure, et on demande excuse), dispose de ses propres groupes électrogènes qui malheureusement "perdent jusqu’à 8 secondes avant de démarrer en cas de rupture de courant de la REGIDESO" comme le confirme le Directeur Général Adjoint de la Régie des Services Aéronautiques, Albert MANIRATUNGA. Le Directeur de l’électricité met cela sous la responsabilité des services aéronautiques.
"Les Services Aéronautiques devraient assumer la responsabilité surtout que la REGIDESO n’a pas été impliquée dans leur installation", indique Mr Charles KUMWAMI.
Les deux institutions se sont convenus que les Services Aéronautiques devraient désormais se préparer et prendre toutes les précautions nécessaires pour combler toute rupture involontaire du courant de la REGIDESO.
Admin@2010
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