Passport burundais |
Comme l’a indiqué à la presse locale Pierre Chanel Ntarabaganyi, le porte-parole de la police nationale, il s’agit de Ngaragara Emmanuel, un rwandais chef de file de ce réseau, devenu récidiviste puisqu’il dirigeait toutes les opérations à partir de l’Hôpital Prince Régent Charles de Bujumbura où il prétendait se faire soigner alors qu’il était emprisonnait à la prison centrale de Mpimba à Bujumbura.
Il s’agit aussi d’un camerounais qui se dit avoir été escroqué par ce rwandais dans un marché de documents biométriques qu’il supposait officiel. Les quatre autre sont deux officiers de la police burundaise qui se prenaient pour des représentants du ministre de la sécurité publique dans une commission ad hoc de ce marché, d’un agent de la police qui escortait le rwandais et d’un civil burundais résidant dans la commune urbaine de Buyenzi dans la capitale Bujumbura.
Les six sont pour le moment incarcérés à la prison centrale de Bujumbura et continuent des interrogatoires pour pouvoir démanteler complètement ce réseau de contrefacteurs de passeports de toutes sortes, de cartes nationales d’identité, de permis de conduire et d’autres documents qui font objet de marché qui a été gagné par quelqu’un d’autre que ce groupe, comme l’a indiqué Pierre Chanel Ntarabaganyi, le porte-parole de la police nationale ce lundi.
Depuis un certain temps, des passeports, surtout de service, sont devenus comme une denrée rare au Burundi.
Admin@2010
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