Neela Goshal |
« La décision de l'opposition de boycotter les élections n'est pas due seulement à ce qui s'est passé le jour des élections. Ils étaient déjà frustrés depuis longtemps parce qu'ils n'avaient pas la possibilté de mener une campagne équitable, à cause des interdictions de se réunir et des assassinats des membres de l'opposition ».
«Le Burundi est au bord du gouffre», écrit le chef de l'opposition burundaise, Agathon Rwasa, dans une lettre adressée la semaine dernière au secrétaire général de l'Onu.
«Aidez-nous à recouvrer nos droits», lance le chef des FNL (Forces nationales de libération) depuis son nouveau lieu de clandestinité. «Cette lettre est la toute dernière correspondance écrite à ce sujet », ajoute-t-il sur un ton menaçant...
Le Burundi peut-il revivre l'enfer de la guerre civile ?
Neela Goshal est chercheuse à Human Rights Watch. Elle a vécu ces trois dernières années au Burundi.
Robert@2010
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