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22 septembre 2010

Les informations du 21 septembre 2010


RPA Un braquage tourne en tuerie en commune urbaine de Cibitoke lundi soir. Une personne a été tuée et une autre blessée lundi soir dans la commune Cibitoke en Mairie de Bujumbura alors que des voleurs armés tentaient de dépouiller une femme de ses biens. L’un des chefs de quartier dans cette commune demande que les patrouilles policières soient nombreuses dans le but de lutter contre les vols et les tueries qui sont devenus courants dans cette commune de la municipalité de Bujumbura. Les embuscades refont surface et plus particulièrement sur l’axe Rumonge-Nyanza Lac et Vyanda-Kigwena. Une embuscade a été tendue cette nuit sur l’axe Rumonge-Nyanza Lac au niveau de la localité de Rubindi. Sept personnes ont volé des matelas qui étaient dans un véhicule de type Fusso. Mais signalons que les militaires ont pu mettre la main sur l’un des bandits.  Rappelons qu’il y a seulement une semaine, une embuscade a été tendue Vyanda-Kigwena dans la localité Nyaruguma et un chauffeur de taxi-voiture a été tué et une autre personne grièvement blessée. En l’espace d’une semaine, 52 personnes sont mortes assassinées à travers le pays. 11 morts et 15 blessés dans la plantation de canne à sucre à Bubanza, 18 cadavres repêchés dans la rivière Rusizi en provenance de la réserve naturelle de la Rukoko, 7 cadavres découverts dans cette même réserve, 2 morts à Muyinga. Les provinces de Mwaro, Gitega, Kayanza enregistrent chacun 3 morts. Retour à Bubanza où une personne a été tuée, en province de Cibitoke on compte  6 cadavres et à Musaga trois assassinats. Le bétail n’a pas été épargné: 40 vaches ont été massacrées aux riverains de la réserve naturelle de la Rukoko.
Nombreuses d’entre ces victimes ont été exécutées à l’aide des armes à feu et d’autres par des armes blanches. Jusqu’à présent, les auteurs de ces crimes restent inconnus. Curieusement, la police déclare mener des enquêtes. Et celles-ci n’ont pas encore donnés des résultats.
La police n’a pas assez de moyens pour poursuivre les assassins selon son porte-parole. 
Au moment où l’on déplore des morts et des pillages ici et là à travers le pays, la police, elle, déclare n’avoir pas assez de moyens pour traquer les groupes criminels. C’est l’avis de Pierre Ntarabaganyi, porte-parole de la police, dans l’émission Kabizi de ce mardi qui passe sur les ondes de la RPA. Le bisoutage tourne au drame au collège communal de Kabanga. Deux élèves du Lycée Pédagogique de Bugabira ont passé la nuit dans le cachot de la police à Bugabira. Ces derniers se sont affrontés puis blessés lors du traditionnel rite de bisoutage. Pendant le même rituel, un garçon du collège communal Kabanga en commune Busoni a passé la nuit dans la position policière de la même localité après avoir battu violement une fillette de la 7ème année qui est actuellement hospitalisée au centre de santé Kabanga.
Promesse d’une position policière à Gasarara en province de Bujumbura rural après avoir aperçu des mouvements suspects de malfaiteurs.« Une position de police sera établie dans la localité de Gasarara dans les prochains jours. » C’est la déclaration de David Nikiza, commissaire de la région Ouest, qui réaffirme l’engagement de la police à multiplier les positions de police afin de renforcer la sécurité de la population. Cette déclaration intervient après que la population de la commune Nyabiraba ait signalé de nouveaux visages de personnes qui sillonnent cette commune et soupçonnés d’être des malfaiteurs. Le gouverneur de la province de Bubanza demande aux proches de feu Jackson Ndikuriyo d’entamer les démarches pour enterrer dignement ce disparu.  L’administration provinciale demande à la famille de feu Jackson Ndikuriyo de l’approcher pour étudier les modalités de le déterrer et l’enterrer dignement en province de Bubanza. Astère Nitunga,  gouverneur  d’intérim de Bubanza, fait savoir qu’aucun membre de la famille de Jackson ne s’est présenté à la province concernant cette affaire. A titre de rappel Jackson Ndikuriyo a été assassiné sauvagement dans la nuit du 26 août dernier et un groupe de policier commandé par le commissaire Rémegie Nzeyimana serait auteur de cet assassinat.
Réclamation de la liberté provisoire d’Hilaire Ndayizamba et Prosper Mérimé Bigirindavyi par leurs avocats faute de preuves dans leur implication dans l’assassinat d’Ernest Manirumva.  Les avocats des prévenus Hilaire Ndayizamba et Prosper Mérimé Bigirindavyi, accusés d’avoir trempés dans le meurtre d’Ernest Manirumva, avancent leur demande de libertés provisoires de leurs clients par l’absence des preuves contre leurs clients détenus à Mpimba depuis l’année dernière. Selon Maître Isidore Rufyikiri, le ministère public n’est pas incapable de démasquer les vrais coupables du meurtre. Il subit les pressions des commanditaires, qu’il faut chercher du côté de la police. Rappelons, la dernière audience publique des prévenus date du 14 juillet dernier. L’affaire avait été mise en délibérée pour statuer sur la liberté provisoire ou non des prévenus. Mais par après, la Cour d’appel a rouvert les débats pour entendre tous les accusés. A la fin de ce mois, une autre audience publique sera programmée.
Admin@2010

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