Le président de la république Pierre Nkurunziza a déclaré mardi à Ngozi que les agents de sécurité et la documentation nationale sont à l’oeuvre pour sécuriser le pays. Pendant que Pierre Nkurunziza venait de remplir son droit de citoyen, celui de voter, il a fait savoir que la sécurité est globalement bonne malgré quelques cas isolés.
Pierre Nkurunziza tranquillise aussi la population burundaise sur les rumeurs d’une rébellion en gestation dans les grandes réserves forestières naturelles du Burundi comme la Rukoko et la Kibira. « Il n’y a pas de rébellion et il n’y en aura plus », a déclaré le président de la république, qui prend aussi à témoin la population et les médias, sur les arrestations des bandits chaque jour.
Ces arrestations ne concernent que les malfaiteurs et non des combattants d’une rébellion, a souligné le président Nkurunziza, qui estime que le pas déjà franchi par le Burundi en matière de sécurité ne va pas régresser car les forces de sécurité et la documentation sont à l’œuvre pour assurer la protection des populations et du pays en général. Malgré les assurances du président de la république, les mouvements des jeunes quittant leur domicile en destination des lieux inconnus se multiplient dans le pays.
La province de Ngozi, et surtout la commune de Busiga était jusqu’ici épargnée par ces mouvements de départ massifs des jeunes. Néanmoins, l’administrateur communal de Busiga révèle que la sécurité n’est pas du tout bonne. Les choses se sont empirées depuis la semaine dernière quand un commerçant de cette commune a été abattu par des hommes armés. Des lors, les patrouilles nocturnes des policiers se sont multipliées, ce qui fait que la liberté de circulation surtout la nuit soit limitée. « Il y a des jeunes qui ont quitté leurs familles pour des destinations inconnues », souligne l’administrateur communal de Busiga, qui ne reconnaît pas lui aussi la gestation d’une nouvelle rébellion.
Les cas de départs massifs des jeunes qui étaient signalés dans les provinces de l’est du Burundi limitrophes à la Tanzanie, sont aussi signalés dans la province de Kayanza. Là aussi, les communes proches de la Kibira comme Matongo sont confrontées aux attaques nocturnes où des hommes armés sillonnent les ménages à la recherche des vivres. Quelques fois mêmes, des cas d’assassinats sont signalés.
Qui font ces attaques ?
Selon le président de la république Pierre Nkurunziza, il s’agit sans doute des bandits armés et autres malfaiteurs que la police doit poursuivre et arrêter.
Admin@2010
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