Net Press
Cette position intransigeante augure mal des futures relations entre le pouvoir du Cndd-Fdd et ses opposants. Ainsi par exemple, on peut se demander quel sera l’espace médiatique qui sera réservé aux partis de l’Adc sur les médias supposés être publics, alors que dans les faits, ils appartiennent au gouvernement. En conséquence, la crainte chez nombre d’observateurs est que les accusations réciproques d’illégalité pourraient aboutir au blocage des institutions. En effet, lorsque le porte-parole de l’Adc a qualifié hier la violation de la loi qui a abouti au scrutin du 28 juin dernier de « coup d’Etat », cela revient à dire que Pierre Nkurunziza est un chef d’Etat putschiste et donc « illégal. »
De son côté, le pouvoir issu des élections pourrait être tenté de faire monter les enchères en déclarant à son tour « d’illégale » l’opposition regroupée au sein de l’Adc. Et comme le gouvernement a les moyens de sa politique, le bras de fer entre les deux partis pourrait produire des accrochages presque quotidiens jusqu’en…..2015 ! Ce serait une situation politiquement intenable qui générerait à terme des violences incontrôlables avec les risques d’un retour en arrière extrêmement dangereux. Ce scenario-catastrophe n’est pas du tout imaginaire, dans un pays où verser le sang humain est moins grave que subtiliser un billet de 5.000Fbu.
Admin@2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire