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8 juillet 2010

Human rights watch s’étonne du silence des diplomates étrangers après les élections.

Net Press

L’organisation internationale de défense des droits de l’homme, human rights watch, a sorti un communiqué le 5 juillet 2010qui a dû à la fois surprendre et fâcher le pouvoir du Cndd-Fdd. Le parti présidentiel a très probablement été surpris car, en réclamant et en obtenant la tête de l’ancienne représentante de Human rights watch qui venait de passer trois ans au Burundi, l’américaine Neela Ghoshall, ce parti était convaincu que cette organisation internationale allait se montrer plus docile désormais dans ses éventuelles dénonciations de la violation des droits de l’homme dans notre pays.


Il n’en a rien été du tout et Hrw a profité de cette période sensible des élections pour plaider en quelque sorte en faveur des partis ayant choisi de boycotter la suite du processus électoral. Datant de la fin de la semaine dernière, le communiqué dénonce le climat qui a suivi les élections communales du 24 mai 2010, une centaine de grenades qui ont explosé et qui ont fait des morts, plus de cinquante militants des formations politiques de l’opposition qui sont sous les verrous etc. Sans oublier les différentes formes d’intimidation exercées contre les leaders des partis qui se sont regroupés au sein de l’alliance des démocrates pour le changement (Adc-Ikibiri), à commencer par le premier d’entre eux, Agathon Rwasa qui erre toujours dans la clandestinité.

Mais surtout, Hrw s’étonne du silence des chefs des missions diplomatiques en poste à Bujumbura, si prompts à s’entendre aux responsables de l’Adc-Ikibiri pour leur refus de prendre part aux élections alors qu’ils ne mettent pas la même ardeur à dénoncer le climat d’insécurité qui a suivi les élections communales. A Bujumbura, l’ensemble de la classe politique, à l’exception du Cndd-Fdd, a du mal à comprendre cette attitude de noblesse pour ne pas dire de compréhension sur tout ce qui est en train de se passer depuis le 24 mai 2010. Même les partis qui ne demandent plus la reprise des élections communales mais réclamant un cadre de dialogue avec le pouvoir rencontrent peu d’échos de la part des diplomates étrangers.


Admin@2010

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