Rwasa Agathon, le président du parti Forces Nationales de Libération du Burundi a annoncé lundi au cours d’une conférence de presse que les conseillers de son parti élus lors des élections communales du 24 mai dernier ne vont pas siéger dans les conseils communaux où le parti a pu avoir des sièges.
Il a indiqué que le pouvoir et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont fait le hold up sur le verdict de ces élections, expliquant que "nous préférons les laisser dans leur logique de hold up et nous jugeons quasiment inutile de participer à ces conseils".
Il est le premier parmi les leaders de l’opposition à donner une position claire sur le retrait ou non de leurs élus des conseils communaux.
Le commissaire chargé de l’Information à la CENI estime quant à lui que quand un parti refuse de siéger, la CENI va siéger et statuer sur son cas. "Nous avons essayé de connaître le nombre exact de sièges auxquels ce parti renonce mais le porte-parole de ce parti Jean Bosco Havyarimana n’a pas pu nous le dire".
Dans la province de Bujumbura qui est frontalière de la mairie de Bujumbura et où le parti a gagné plus de voix que le parti au pouvoir, le parti FNL a pu remporter 85 sur les 165 sièges
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