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Dans leurs négociations avec le gouvernement qui sont presqu’au point mort, les syndicats des enseignants viennent de recevoir un soutien de poids, celui de Jean-Baptiste Bagaza. L’ancien président de la République qui sait de quoi il parle pour avoir bien gouverné le pays de 1976 à 1987, a déclaré hier qu’il suffirait d’un minimum de bonne volonté pour que l’argent réclamé par les enseignants soit disponible.
Comme les syndicats ne cessent de le répéter, le grand problème repose sur l’énorme disparité des salaires, qui fait que les enseignants ne sont pas traités sur le même pied d’égalité que les autres fonctionnaires de l’Etat. Le colonel Bagaza a comparé les enseignants et les autres fonctionnaires comme des enfants appartenant à une même famille qui doivent bénéficier de la même affection de la part de leurs parents sans aucune discrimination. Concernant les ressources financières dont le gouvernement répète inlassablement qu’elles ne sont pas disponibles dans les caisses de l’Etat, l’ancien président a expliqué que grâce à la coopération internationale, cette question pourrait être facilement résolue.
Ainsi donc, plus la grève se prolonge, plus des hommes expérimentés et respectables ne cessent d’indiquer au gouvernement que toutes les raisons qu’il avance pour ne pas satisfaire aux revendications des enseignants ne sont que de purs prétextes cachant mal la mauvaise volonté du pouvoir. Il y a à peine quelques jours, l’ancien ministre des finances, Gérard Nibigira, réputé pour avoir été un des meilleurs gardiens du trésor public, tous régimes confondus, indiquait lui aussi la voie à suivre pour que les syndicats appellent à la reprise du travail.
Admin@2010
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