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17 mars 2010

Pourquoi les magasins de lunettes illicites persistent-ils à narguer le ministère de la santé ?

Net Press

Il y a bientôt deux semaines, le ministère de la santé publique adressait une sévère mise en garde à certains magasins qui vendaient des lunettes, alors qu’ils n’en avaient pas l’autorisation. Tout le monde croyait alors que leurs responsables allaient se mettre en conformité avec les exigences du ministère, mais force est de constater que jusqu’hier, ceux qui étaient visés avaient continué à narguer les autorités. En effet, on a entendu le directeur général du ministère de la santé, une dame prénommée Léocadie, affirmer que les magasins incriminés avaient refusé d’obtempérer.

Si l’on peut « comprendre » dans une certaine mesure que dans ce pays dans lequel l’impunité est reine depuis plus de 20 ans, les ordres ne sont plus respectés, il est des domaines où la complaisance est difficilement acceptable ou tout simplement impossible à justifier. C’est le cas des fraudes qui s’adonnent à la vente de faux médicaments ou des médicaments périmés en toute conscience. Lorsqu’il y a à peu près trois ans, on apprit qu’un commerçant véreux qui se présentait sous les apparences d’un pharmacien, se livrait à la vente des médicaments périmés depuis belle lurette au quartier Inss, suivi l’année dernière d’un autre cas similaire découvert cette fois dans une pharmacie bien connue, nous étions nombreux à penser que des sanctions extrêmement sévères seraient appliquées pour décourager ce commerce honteux.

La rédaction de Net Press,avait même proposé que l’assemblée nationale vote exceptionnellement une loi prévoyant la peine de mort à l’encontre des personnes qui choisiraient de gagner de l’argent de cette manière. Est-il acceptable en effet qu’aux victimes innocentes emportées par la guerre, d’autres morts s’ajoutent voulus par des gens avides d’argent qui iraient passer leurs vacances sur la côte d’Azur ou ailleurs, aux frais des familles endeuillées par de faux médicaments qui, au lieu de ramener la vie aux leurs, les auraient enfouies sous terre pour toujours ?

Ce sont ces précédents qui seuls peuvent expliquer que les ordres de fermeture de ces magasins n’aient pas été respectés, avec la crainte qu’ils pourraient continuer à écouler ces « produits » nocifs pour la santé de notre population quand on sait que, conformément à un slogan publicitaire bien connu : « La vue, c’est la vie ».

Admin@2010

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