Au cours d’une conférence de presse organisée le 15 septembre 2009 à l’Hôtel Méridien Source du Nil à Bujumbura, un courant politique au sein de cet ancien mouvement rebelle a, en effet, appelé à la convocation et à l’organisation d’un congrès national extraordinaire pour l’élection d’une nouvelle direction du parti.
Jacques Kenese et Pasteur Habimana, respectivement ex-secrétaire national aux relations extérieures et ex-porte-parole du l’ex-mouvement politique armé, ont affirmé dans une déclaration commune remise à la presse, qu’ils avaient décidé avec d’autres militants du parti de mettre en place un comité de coordination pour la préparation de la tenue d’un congrès extraordinaire de cette formation politique.
Mais les insurgés avaient été récemment exclus des FNL le 29 août dernier par le président du parti, Agathon Rwasa. Leur déclaration rappelle au passage que le dernier congrès de l’ex-mouvement politique armé s’était tenu le 12 avril 2004 dans la ville de Kigoma en Tanzanie. Elle dresse, par ailleurs, un long réquisitoire contre Agathon Rwasa qui, à leurs yeux, est comptable de beaucoup de manquements, notamment la suspension des instances des sections du parti de la diaspora, pour avoir osé demander la convocation de l’organisation d’un congrès national du parti.
Le président de ce comité de coordination, M. Kenese, reproche à M. Rwasa d’avoir également instauré une dérive dictatoriale en modifiant les textes réglementaires sans l’approbation du congrès dûment convoqué.
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