RPA
Le sous-Lieutenant Hermès Nduwingoma devait être enterré la veille de Noël, mais l’Etat-Major de l’armée dit enquêter sur les circonstances de sa mort d’où l’interdiction de ces funérailles. Ce candidat officier à l’armée burundaise et étudiant à l’Institut Supérieur des Cadres Militaire (ISCAM) a été tué dans des circonstances floues le 12 Décembre au lendemain des attaques sur les camps militaires.
Lors des attaques des camps militaires vers 4 heures en date du 11 décembre 2015, le sous-lieutenant Nduwingoma a été légèrement blessé. Selon une source militaire, le même jour, c’est à pied et accompagné d’un de ses camarades de l’ISCAM qu’ils ont quitté le camp pour se rendre à l’hôpital.
Ils ont quitté l’ISCAM, situé en commune Muha de la zone Musaga, au quartier Kinanira, pour se rendre à l’un des hôpitaux du coin quand ils sont tombés sur une position de policiers. Notre source indique que ces derniers les ont longuement interrogés avant de les laisser partir. « Alors qu’ils poursuivaient leur chemin, transportés par une personne qui a eu pitié d’eux, ils ont rencontré deux véhicules de type pick-up remplis de policiers, au même quartier, qui ont exigé au conducteur samaritain de les laisser pour que les policiers les conduisent eux-mêmes à l’hôpital » nous précise notre source. D’après nos informations, le sous-lieutenant Nduwingoma n’a atteint aucune structure sanitaire connue. Il a été retrouvé mort en zone Nyakabiga de la commune Mukaza, criblé de balles « qui n’avaient rien à voir avec ses blessures » révèle notre source.
D’après la famille de la victime, lors de la découverte des massacres et des corps qui jonchaient les rues de Nyakabiga et Jabe, des personnes ont cru identifier un de leur parenté en découvrant le sous-lieutenant Nduwingoma. C’est ainsi qu’après s’être rendus compte de l’erreur, ils ont ramené le corps près des bureaux de la zone Bwiza, voisine à Nyakabiga, c’était le lundi 14 décembre.
Le lendemain, mardi 15 décembre 2015, le corps du sous-Lieutenant Nduwingoma a été conduit à la morgue de l’hôpital Roi Khaled sans que sa famille n’en soit informée. La famille indique avoir été alertée pour aller identifier le corps, et précise aussi que les personnes qui ont acheminé le corps à la morgue ne sont pas connues.
C’est plus d’une semaine après que la famille du candidat officier, ne voyant aucun émissaire de l’armée pour leur indiquer les préparatifs des funérailles, qu’elle a décidé d’enterrer elle-même leur fils. Cet enterrement devait avoir lieu jeudi 24 décembre, mais un appel du Commandant de l’ISCAM sur ordre de l’Etat-Major a été donné à la famille de suspendre toutes les cérémonies d’enterrement. La seule explication qui leur a été donnée est que « l’armée n’est pas encore prête pour l’enterrement » et qu’elle « procède encore aux enquêtes ».
Toutefois, des sources à la police et à l’armée affirment qu’il y aurait un montage en cours au Service National des Renseignements, de mèche avec certaines autorités gouvernementales, pour accuser le sous-lieutenant Nduwingoma, ainsi que d’autres militaires exécutés dans des circonstances obscures, d’être complice des auteurs des attaques sur les camps militaires.
La famille d’Hermès Nduwingoma demande que justice soit rendue à leur fils et qu’elle puisse l’enterrer dignement.
Le sous-Lieutenant Hermès Nduwingoma devait être enterré la veille de Noël, mais l’Etat-Major de l’armée dit enquêter sur les circonstances de sa mort d’où l’interdiction de ces funérailles. Ce candidat officier à l’armée burundaise et étudiant à l’Institut Supérieur des Cadres Militaire (ISCAM) a été tué dans des circonstances floues le 12 Décembre au lendemain des attaques sur les camps militaires.
Lors des attaques des camps militaires vers 4 heures en date du 11 décembre 2015, le sous-lieutenant Nduwingoma a été légèrement blessé. Selon une source militaire, le même jour, c’est à pied et accompagné d’un de ses camarades de l’ISCAM qu’ils ont quitté le camp pour se rendre à l’hôpital.
S-Lt Hermès Nduwingoma |
D’après la famille de la victime, lors de la découverte des massacres et des corps qui jonchaient les rues de Nyakabiga et Jabe, des personnes ont cru identifier un de leur parenté en découvrant le sous-lieutenant Nduwingoma. C’est ainsi qu’après s’être rendus compte de l’erreur, ils ont ramené le corps près des bureaux de la zone Bwiza, voisine à Nyakabiga, c’était le lundi 14 décembre.
Le lendemain, mardi 15 décembre 2015, le corps du sous-Lieutenant Nduwingoma a été conduit à la morgue de l’hôpital Roi Khaled sans que sa famille n’en soit informée. La famille indique avoir été alertée pour aller identifier le corps, et précise aussi que les personnes qui ont acheminé le corps à la morgue ne sont pas connues.
C’est plus d’une semaine après que la famille du candidat officier, ne voyant aucun émissaire de l’armée pour leur indiquer les préparatifs des funérailles, qu’elle a décidé d’enterrer elle-même leur fils. Cet enterrement devait avoir lieu jeudi 24 décembre, mais un appel du Commandant de l’ISCAM sur ordre de l’Etat-Major a été donné à la famille de suspendre toutes les cérémonies d’enterrement. La seule explication qui leur a été donnée est que « l’armée n’est pas encore prête pour l’enterrement » et qu’elle « procède encore aux enquêtes ».
Toutefois, des sources à la police et à l’armée affirment qu’il y aurait un montage en cours au Service National des Renseignements, de mèche avec certaines autorités gouvernementales, pour accuser le sous-lieutenant Nduwingoma, ainsi que d’autres militaires exécutés dans des circonstances obscures, d’être complice des auteurs des attaques sur les camps militaires.
La famille d’Hermès Nduwingoma demande que justice soit rendue à leur fils et qu’elle puisse l’enterrer dignement.
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