La Coordination de la Campagne contre la vie chère au Burundi a propose des mesures urgentes à prendre pour faire face à cette vie chère au deuxième vice-président de la République, Gervais Rufyikiri.
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Gabriel RUFYIRI |
M. Rufyiri, qui a animé une conférence de presse vendredi, a montré aux journalistes cette correspondance du 20 mai 2014 dans laquelle il propose la détaxation de certains produits vivriers et la suppression de certaines taxes, notamment celle dénommée "taxe de sûreté".
Il demande également à M. Rufyikiri de décourager certains citoyens oisifs alors qu'ils sont actifs afin qu'ils s'attèlent aux activités de développement économique génératrices de revenus et d'envisager de secourir les victimes d'une famine qui commence à se manifester.
En outre, il propose à l'Etat d'organiser dans les meilleurs délais les Etats généraux de l'économie burundaise et de réhabiliter les routes abîmées qui exigent le contour des camions augmentant ainsi le coût du transport et celui des produits.
Outre ces hausses des prix de ces quelques principaux produits vivriers, le carburant (spécialement l'essence) a également connu une hausse à deux reprises en l'espace d'un mois en date du 10 avril 2014 et en date du 22 mai dernier.
La Coordination de la Campagne de la vie chère est composée de 477 organisations de la société civile du Burundi.
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