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31 décembre 2013

Burundi:le torchon brûle entre le président Pierre Nkurunziza et l'honorable Pie Ntavyohanyuma

Burundi Transparence
Pierre Nkurunziza & Pie Ntavyohanyuma
Au lendemain de l'atelier d'échange entre tous les acteurs politiques, la société civile, les confessions religieuses et les représentants de la communauté internationale sur le projet d'amendement de certaines dispositions de la Constitution de la République du Burundi, lequel atelier a été initié par le président de l'Assemblée Nationale du 19 au 20 Décembre 2013, le torchon brûle entre Pierre NKURUNZIZA et Pie NTAVYOHANYUMA, président de la chambre basse. Les conclusions issues de ce cadre considérées par Pierre NKURUNZIZA comme une pilule amère sont à la base de ce mauvais climat.

Pendant que Pierre NKURUNZIZA est en train de diriger une croisade œcuménique qu'il a organisée à son stade RUKUNDO de Buye à Mwumba en province de Ngozi, il vient de dépêcher sur Bujumbura son ministre de l'intérieur, Monsieur Edouard NDUWIMANA pour travailler en étroite collaboration avec Pie NTAVYOHANYUMA et tout faire pour défendre le maintien de tous les amendements du Gouvernement de certaines dispositions de la Constitution du Burundi au près de la commission politique saisie au fond.

Il s'agit d'une instruction formelle reçue de la part de son chef qu'il doit honorer avant l'adoption de la nouvelle Constitution, prévue si rien ne change pour aujourd'hui 30/12/2013.

Les informations qui circulent en coulisse à l'hémicycle de Kigobe font état des contacts secrets entre le président de l'Assemblée Nationale et les présidents des différents groupes parlementaires, à savoir celui du parti Uprona, le Frodebu Nyakuri et le groupe des Batwa.

L'objectif de ces contacts informels est de ramener ces groupes à se ranger derrière la position du gouvernement, celle de soutenir en amont tous ses amendements dont l'ultime est le 3ème mandat de Pierre NKURUNZIZA.

La conséquence immédiate est l'abrogation de la Constitution actuelle qui aboutit à un putsch Constitutionnel et ses corollaires.

Face à ce tableau sombre de NKURUNZIZA, son gouvernement et les groupes parlementaires qui auront cautionné cette situation devront assumer les lourdes conséquences qui en découleraient.

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