Une jeune femme d’une vingtaine d’année vivant à Muhanga en province de Kayanza dit avoir reçu des messages d’Allah destinés aux hommes et femmes politiques burundais, des leaders des églises et même des adeptes de Eusebie Ngendakumana.
Elle s’appelle Fatou Nahimana, une musulmane originaire de Businde mais vivant dans la commune de Muhanga.
« Elles sont perdues » raconte-t-elle parlant des adeptes d’Eusebie Ngendakumana, considérés comme des hors la loi par le Gouvernement.
Cette fille Fatou Nahimana souligne qu’Allah lui a demandé de dire aux chrétiens de Businde qu’ils ont aussi perdu le nord.
L’administration communale et même provinciale dit suivre de près le comportement et le discours de cette fille mais au niveau des leaders de l’islam dans cette province, Fatou est une pure menteuse et doit fermer sa bouche ou agir au nom d’une autre confession et nom au nom de l’islam.
Au niveau de la COMIBU, c’est presque le même langage. El Hadj Haruna Nkunduwiga souligne qu’il n’y aura pas un autre prophète, Mahomet ayant été le premier et le dernier. Et s’il arrivait qu’un autre vienne, il ne sera pas une femme.
Rappelons que le mois dernier 9 personnes sont mortes sous les balles des policiers à Businde dans un pèlerinage mensuel des adeptes d’une certaine Eusebie Ngendakumana qui dit avoir reçu des révélations de la Vierge Marie, mais décriée par l’Eglise Catholique. Face à cette situation, le Gouvernement du Burundi durcit le ton, soulignant que ce groupe de Zebiya était hors la loi.
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