![]() |
Hassan Ruvakuki |
Sans du tout être spécialiste en questions juridiques, la rédaction de l’agence Net Press a le sentiment que la justice burundaise est en train de tout mettre en œuvre pour que notre confrère ne soit éligible à la libération conditionnelle. C’est ce qui explique la démarche du
procureur général de la République qui s’est pourvu en cassation parce que le maintien de la perpétuité n’avait pas été retenu par les juges de la cour d’appel de Gitega.
C’est de cette manière que le porte-parole de la cour suprême, Elie Ntungwanayo, a expliqué que le ministre de la justice ne pouvait pas donner suite à la demande des avocats d’Hassan Ruvakuki, qui réclamaient que leur client bénéficie d’une libération conditionnelle.
Un avocat privé contacté ce vendredi par la rédaction de Net Press a répondu que le procureur général de la République l’a fait en connaissance de cause, parce qu’il savait parfaitement qu’il était tout simplement impensable que la justice fasse un retour en arrière en recondamnant Hassan Ruvakuki à la prison à vie, vu le concert de protestation qui ont fusé du monde entier pour « seulement » trois ans d’emprisonnement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire